Il s’agit d’une nouvelle lueur d’espoir pour les millions de personnes touchées par la maladie de Parkinson. Des chercheurs de l’Université de Cambridge se préparent à tester un traitement révolutionnaire: des implants cérébraux composés de minuscules tas de cellules cérébrales vivantes. Cette innovation pourrait marquer un tournant dans l’histoire de la médecine moderne.
Plus de traitements de dopamine avec des effets secondaires invalidants. Voici la promesse de cette équipe de scientifiques britanniques qui attaquent l’un des plus grands défis médicaux de notre temps. «Notre objectif ultime est de créer des thérapies cérébrales précises qui peuvent restaurer le fonctionnement du cerveau normal chez les personnes atteintes de Parkinson»dit George Malliaras, codirecteur du projet avec son collègue Roger Barker.
Comme les implants pour contrer la paralysie, cette innovation réside dans l’utilisation des organoïdes mésencéphales (petits grappes de cellules cérébrales) qui seront implantées directement dans le cerveau des patients. Ces implants seront associés à des matériaux avancés ainsi qu’à une stimulation électrique sophistiquée. Cette synergie permettrait enfin de résoudre le puzzle qui a été ralenti pendant des années des thérapies de remplacement cellulaire: L’intégration complète des cellules a été transplantée dans le système nerveux du patient. Jacques Carolan, directrice de programme de Advanced Research + Invention Agency (ARIA), ne cache pas son enthousiasme:
Jusqu’à présent, les approches étaient brutales ou très invasives. Nous démontrons qu’il est possible de développer des moyens élégants pour comprendre, identifier et traiter les troubles cérébraux les plus complexes et les plus dévastateurs.
Pour comprendre l’importance de cette avance, rappelons-nous que la maladie de Parkinson reste incurable aujourd’hui. Cette maladie neuro-dégénérative, qui affecte plus de 10 millions de personnes dans le monde, se caractérise par la mort progressive de neurones produisant de la dopamine. Résultat ? Un coup de symptômes invalidants: tremblements, rigidité musculaire, troubles de l’équilibre …
Les traitements actuels, principalement basés sur la dopamine, ne masent temporairement les symptômes. Pire encore, leur efficacité diminue avec le temps et leurs effets secondaires deviennent souvent insupportables pour les patients. C’est ce cercle vicieux que les chercheurs de Cambridge espèrent rompre avec leur innovation.
Le projet, financé par Aria, marque un changement de paradigme dans l’approche thérapeutique de la maladie de Parkinson. Sortez des solutions temporaires, faites place à une approche qui vise à vraiment réparer les circuits neuronaux endommagés. Les premiers tests sur les animaux sont prévus dans les prochains mois. Si les résultats sont concluants, nous pourrions assister à une révolution dans le traitement de cette maladie.
Cette innovation est l’aboutissement de plus d’un siècle de recherche sur la maladie de Parkinson, une quête qui a mobilisé plusieurs générations de chercheurs. Si le chemin des essais cliniques sur l’homme est encore long, l’espoir d’un traitement vraiment efficace n’a jamais été aussi tangible.
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