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Les salariés de Volkswagen à nouveau en grève ce lundi, la direction sous pression

Cette deuxième journée de grève coïncide avec de nouvelles négociations entre syndicat et direction sur le plan d’économies drastiques envisagé par le groupe automobile allemand.

Des milliers de salariés de Volkswagen en Allemagne ont manifesté lundi, deuxième jour de grève qui coïncide avec de nouvelles négociations entre syndicat et direction sur le plan d’économies drastique envisagé par le groupe automobile. Des arrêts de travail de quatre heures, deux fois plus longs que lors de la première grève, perturberont la production dans neuf usines du constructeur automobile à travers le pays pour tenter de convaincre Volkswagen de « renoncez à vos positions maximalistes »a déclaré à la presse le négociateur du syndicat automobile IG Metall, Thorsten Gröger.

La première action a mobilisé lundi 2 décembre près de 100.000 salariés, selon IG Metall, soit un tiers des salariés du groupe en Allemagne et la quasi-totalité des salariés de la marque phare VW. En début d’après-midi, à Wolfsburg, siège du premier constructeur européen, les représentants du personnel et la direction entameront un quatrième cycle de négociations.

Plan de restructuration

Volkswagen a annoncé en septembre préparer un plan de restructuration, sans exclure des fermetures d’usines allemandes et des dizaines de milliers de suppressions d’emplois, une première en 87 ans d’histoire. Pour trouver un accord avant Noël, « il faut que l’entreprise se montre aussi prête au compromis »dit Thorsten Gröger.

Fin novembre, le constructeur a rejeté un contre-projet syndical prévoyant 1,5 milliard d’euros d’économies, combinant limitations salariales et réductions du temps de travail. « Nous devons trouver d’autres opportunités (d’économies). C’est la seule manière de financer nos investissements »Le négociateur de Volkswagen, Arne Meiswinkel, a déclaré lundi.

Ce week-end, le chancelier Olaf Scholz a appelé la direction à « N’oubliez pas vos responsabilités » et éviter les licenciements « uniquement pour économiser de l’argent » « Fermer des sites ne serait pas la bonne solution (…), précisément parce que des décisions de gestion erronées ont contribué à cette situation délicate » du groupe, a critiqué le social-démocrate dans une interview au groupe de presse Funke. Le secteur automobile est en première ligne de la crise industrielle allemande : les constructeurs sont embourbés dans une transition complexe vers l’électrique et font face à une rude concurrence chinoise.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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