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les salariés de la logistique en grève pour réclamer de meilleurs salaires

les salariés de la logistique en grève pour réclamer de meilleurs salaires

A quelques jours d’une nouvelle réunion annuelle obligatoire de négociation, les syndicats du secteur de la logistique font pression. Ils appellent à la grève mardi pour obtenir de meilleurs salaires.

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Ce sont les petites mains qui assurent les livraisons de produits destinés à la grande distribution ou même au e-commerce. Les salariés du secteur de la logistique sont appelés à se mobiliser mardi 2 avril, dans tout le pays, pour une grève nationale à l’appel de la Fédération générale des transports et de l’environnement (FGTE)-CFDT.

Des distributions de tracts et des blocages de plateformes sont prévus mardi matin dans les régions Paca, Île-de-France, Bretagne et Grand Est, dans les sociétés ID logistique, Geodis et XPO.

Entre 3,5% et 5% d’augmentation demandée

Alors qu’une nouvelle réunion annuelle obligatoire de négociation est prévue le 4 avril, les syndicats entendent faire pression dans ce bras de fer. Les organisations patronales proposent une augmentation des salaires de 1,13%, juste assez pour porter la première échelle salariale au niveau du salaire minimum, qui concerne la majorité des employés des entrepôts.

« Entre guillemets, nous sommes les visages noirs de l’époque de Zola. »

Mustafa Zoufir, délégué CFDT du Syndicat fédéral des routes

sur franceinfo

« Pour un préparateur de commandes, il faut faire au minimum 160 colis par heure. Au-delà, nous lui donnons une prime de productivité. S’ils veulent améliorer la rémunération, ils courront, courront, courront tout le temps.  » « 8 heures pour grappiller quelques heures. Sinon on sait qu’à la fin du mois on n’aura que le smic »décrit Mustafa Zoufir, délégué CFDT du Syndicat fédéral des routes, chargé de la logistique.

La CFDT propose plutôt entre 3,5% et 5% de hausse alors que le secteur, en première ligne lors de la pandémie de Covid, le sera de nouveau lors des Jeux olympiques. « Quand ces grands groupes sous-traitent, les petits sous-traitants derrière n’appliquent que la convention collective, donc la rémunération la plus basse, pas de 13e mois et recours à l’intérim. Ils ne trouvent pas d’employés »assure Patrick Blaise, secrétaire général du Syndicat fédéral de la voirie FGTE-CFDT.

La logistique est également très exposée aux accidents du travail, c’est pourquoi les syndicats réclament également une meilleure prise en compte de la pénibilité. Un moindre mal selon eux pour un secteur qui représente 10% du PIB.

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