Les salariés de cette grande enseigne bien connue en France, en redressement judiciaire, n’ont pas reçu leur salaire.
La mauvaise nouvelle leur est annoncée à la mi-juillet : la légendaire entreprise est placée en redressement judiciaire.
chariots de supermarché Caddie signifiait la fin de leur activité. Mais la situation semble empirer pour les salariés, qui n’ont pas reçu leur salaire Juillet. Ce lundi 19 août, ils ont donc décidé de manifester leur mécontentement devant les locaux du liquidateur judiciaire.
L’ensemble de l’industrie française souffre de la conjoncture économique et de l’inflation qui ont provoqué une forte hausse des coûts de production. Après les faillites dans le prêt-à-porter (Camaïeu, Pimkie…) ou dans la grande distribution, c’est désormais
Panier qui ferme ses portes. Et ses salariés se retrouvent désormais dans une situation d’urgence.
Les Caddies ne rouleront plus
Créée dans les années 1930, Caddie, l’un des fleurons de l’industrie française, fermera ses portes sans avoir pu fêter son centième anniversaire. Devenue un incontournable des supermarchés après que son patron a inventé le premier chariot français équipé d’une porte battante, la marque aura accompagné l’essor des supermarchés et les courses de millions de Français. Mais la concurrence des producteurs asiatiques aura eu la peau de l’entreprise, malgré une tentative vite abandonnée, pour des raisons environnementales, de produire des chariots en plastique.
Maître Dulmet, l’avocat de l’entreprise, a annoncé la mauvaise nouvelle aux salariés le 16 juillet. « Vous avez été exemplaires dans ce dossier, vous vous êtes battus, mais quatre mises sous séquestre, c’était une de trop.
Le tribunal a dit stop« Il y a trop de dettes, pas assez de projets industriels. Ils arrêtent la destruction. »
Les employés de Caddie n’ont pas été payés
Les 110 employés de l’entreprise savaient que leur avenir était scellé, mais ils n’imaginaient pas que la situation prendrait une telle tournure. En fait, en raison de la situation économique catastrophique de l’entreprise, ils n’ont toujours pas n’ont pas reçu leur salaire complet Juillet. Selon leur poste, les salariés attendent toujours le paiement de 20 à 50% du fruit de leur travail.
Ils ont donc décidé de se retrouver ce lundi 19 août devant les locaux du mandataire judiciaire du Bas-Rhin. Au micro de BFMTVHakim Aïci, l’un des désormais ex-employés de l’entreprise, explique le but de leur démarche. « C’est toujours le 20 et nous n’avons pas de fiche de paie, pas de salaire.Enfin, une partie du salaire qui manque. Il y en a plein qui sont un petit peu dans le s… Il y a les mensualités à payer, c’est pour ça qu’on est là. »
Les employés des caddies en grande difficulté
Hakim Aïci explique ensuite que leur mobilisation pourrait durer jusqu’à ce qu’ils reçoivent leurs salaires. « Nous continuerons.
Si nous devons revenir demain, nous reviendrons demain.« Mais il faut qu’ils règlent cette situation tout de suite. On ne peut pas se permettre d’attendre une semaine, un mois ou deux mois. Ce n’est pas possible. On nous a garanti qu’ils nous paieraient nos salaires. Et finalement, ce n’est pas le cas. »
« C’est un peu triste de finir comme ça »« Nous sommes très inquiets de voir des salariés qui ne sont pas encore au travail », a déclaré l’un des salariés. Un point de vue partagé par Sylvain Longchamp, délégué CFDT de 51 ans qui, au-delà des salaires impayés, imagine déjà un avenir sombre pour les salariés. « Trouver un emploi va être compliqué »
il explique. « C’est dur à accepter »a conclu Hakim Aïci, abattu, mais motivé à poursuivre son combat.