Divertissement

« Les saladiers de cocaïne ne traînaient pas » : Antoine de Caunes clarifie les idées reçues concernant les coulisses de Canal+

Figure historique du groupe Canal+, Antoine de Caunes est là depuis 1984 et c’est donc tout naturellement que la chaîne lui a demandé d’incarner son spectacle des 40 ans. « Je fais partie de l’ADN de Canal, qui m’a toujours laissé travailler comme bon me semble, sans contrainte. Je ne suis pas un homme de télévision, comme Nagui. Je ne suis pas condamné à répéter chaque saison parce que c’est mon métier. Simplement, en quarante ans, j’ai pu essayer toute la gamme des jeux, tous les formats, c’est pour ça que ça dure.il a expliqué à nos confrères de Gala. Le père d’Emma de Caunes a accordé une nouvelle interview à Madame Figaro dans laquelle il revient sans ironie sur certaines idées reçues concernant Canal+.

Antoine de Caunes fait le point sur les coulisses de Canal+

Antoine de Caunes a commencé par donner sa définition de « l’esprit Canal+ » en ajoutant quelques nuances. « Je m’en méfie car l’esprit, par son essence, est insaisissable, mais c’est peut-être ce qui est né au moment de la parenthèse enchantée du premier Nulle part ailleursc’est-à-dire toutes ces tentatives pour faire du divertissement autrement. Et après, c’est le ciment qui peut être entre nous tous, car il y a de vrais liens entre nous : Alain Chabat, José Garcia, Édouard Baer… J’ai l’impression que nous appartenons à la même famille.« , a-t-il détaillé.

Le journaliste s’est ensuite exprimé dans les coulisses de Canal+ et a souhaité apporter une précision importante. « Contrairement aux idées reçues, les bols de cocaïne ne traînaient pas dans les couloirs »a-t-il commencé par le dire à nos confrères. Et d’ajouter : « C’était extrêmement judicieux et studieux car il fallait délivrer des heures d’antenne quotidiennes et cela représentait un vrai travail de longue haleine. Il y avait de la rigueur mais on s’amusait, il y avait un esprit général d’écolier”. Un exemple ? « A l’antenne de José Garcia et Philippe Gildas – un homme que j’aimais profondément – ​​deux fois sur trois nous étions pris de rires qui nous empêchaient même de revenir à l’antenne », il se souvenait.

Ce dernier conclut que même 40 ans plus tard, il n’est en rien affecté par la nostalgie des débuts. « C’est un mot qui ne fait pas partie de mon vocabulaire. Il me gêne même lorsque je suis ramené dans le passé, car je m’intéresse à ce qui va se passer aujourd’hui et demain. Il m’arrive parfois de ressentir de petites crises de mélancolie en repensant à des jours très heureux. , mais je me méfie de la nostalgie comme de la peste car c’est une chose assez collante qui fait reculer »a conclu l’acteur.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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