« Les retraites sont responsables de la moitié de la hausse de la dette publique depuis 2017 »
CHRONIQUE – Jean-Pascal Beaufret, ancien inspecteur général des finances et ancien directeur général des impôts, en fait une démonstration claire.
Bruno Le Maire, le grand trésorier, ou Emmanuel Macron, le chef de l’Etat, qui mérite le plus le titre de « Monsieur 1000 milliards » décerné en ce moment suite à l’envolée de la dette publique de 1000 milliards d’euros depuis 2017 ? Ce chiffre rond, devenu une obsession dans le débat politique français, pourrait en réalité avoir été atteint au deuxième trimestre 2024. On le saura ce vendredi 27 septembre, lorsque l’Insee, l’organisme d’audit de la Maison France, publiera son rapport trimestriel. On sait déjà que, depuis l’arrivée de Macron à l’Élysée en mai 2017, la dette publique a bondi de 950 milliards d’euros au 31 mars.
Le « quoi qu’il en coûte » protéiforme depuis la crise des « gilets jaunes », qui paralyse à jamais le plus jeune président du Vet La République, ou encore les baisses d’impôts dont les « riches » furent les principaux bénéficiaires : chacun a son explication. Aucune n’est fausse. Mais il y a une autre raison, rarement évoquée…