Les retards à l’école sévèrement sanctionnés dès la rentrée, certains parents risquent une amende
Être en retard pour récupérer votre enfant à l’école pourrait coûter cher dès la rentrée scolaire.
À partir de ce lundi 2 septembre, c’est la rentrée. Ce sont donc les dernières heures pour finir les préparatifs comme l’achat de tout le matériel. Certaines réglementations ont également changé pour la rentrée. Les parents devront être particulièrement organisés, car plusieurs villes ont décidé de sévir contre ceux qui récupèrent leur enfant en retard à l’école ou à la garderie. À Toulouse par exemple, la mairie a décidé de leur imposer une nouvelle règle à la rentrée et cela risque de ne pas plaire à tout le monde.
Elle a en effet annoncé que les parents devront réellement venir chercher leurs enfants à l’heure aux Claé (Centres de loisirs associés à l’Ecole), alors qu’à ce jour 6 000 à 8 000 retardataires sont recensés par an. Ces derniers pourront être récupérés entre 16h30 et 18h30. Si les parents ne respectent pas ce créneau horaire, ils seront verbalisés.
« Tout retard constaté le soir pourra donner lieu à la facturation d’un forfait de 30 euros correspondant au coût salarial des deux animateurs contraints de rester », précise la note envoyée aux parents. Cette mesure « vise à rappeler l’importance de la ponctualité ». Les parents seront préalablement avertis par un courrier d’avertissement.
La lettre précise également que de telles mesures ont déjà été prises dans d’autres établissements, notamment à Strasbourg, Lille, Bordeaux et Marseille. Une telle mesure a en tout cas été appliquée à Moreuil dans la Somme avec des pénalités de cinq euros pour cinq minutes de retard, dix pour trente minutes et cinquante au-delà d’une heure et c’est également le cas dans d’autres localités même si les tarifs varient.
Marion Lalane-de Laubadère, première adjointe au maire chargée de l’éducation, explique qu’il ne s’agit pas de sanctionner les parents qui ont exceptionnellement cinq minutes de retard mais bien ceux « qui sont en retard de manière régulière, sans raison particulière », comme elle l’a précisé à l’AFP. Actualités de ToulouseSelon elle, cela concerne « quelques centaines de parents ». « Les parents dont on parle, on ne peut même pas les joindre en cas de retard. Et ça peut parfois aller jusqu’à une heure et demie de retard », a expliqué l’élue. Normalement, dans une telle situation, l’enfant doit être emmené au commissariat, mais il « faut attendre »‘« Ce n’est pas sa faute, ce n’est pas sa faute, et en réalité, c’est très compliqué pour un policier d’emmener un enfant à la police. »
GrP1