Par
Guillaume Laurens
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Moins de deux semaines après avoir signalé qu’un de ses patients avait été infecté par la légionellosedébut septembre, le Centre Hospitalier Gérard Marchantsitué sur la Route d’Espagne à Toulousea fourni quelques « informations complémentaires » dans cette affaire dans la soirée du lundi 16 septembre 2024.
Les prélèvements du réseau d’eau «tous négatifs»
« Nous avons reçu le retour aujourd’hui (lundi, NDLR) des résultats des examens des différents échantillons microbiologiqueseffectuées par un laboratoire indépendant, à différents points du réseau d’eau : elles se sont toutes révélées négatifs « Les différentes souches de bactéries sont différentes », a annoncé la direction de l’hôpital dans un communiqué.
Une contamination au sein de l’établissement est «écartée», selon l’hôpital
« Deux autres patients présentant des signes cliniques suspects avaient déjà été diagnostiqué négatif il y a deux semaines », rappelle l’établissement, qui annonce :
De ce fait, la suspicion d’une contamination du patient au sein même de l’établissement est désormais écartée.
» LE mesures spéciales Le renforcement de la prévention du risque de légionellose mis en place à partir du 4 septembre peut donc être « soulevé », conclut l’établissement, qui rassure : « Les instructions de purge régulière des points d’eau sont naturellement maintenues”.
Qu’est-ce que la maladie du légionnaire ?
Comme l’explique l’Institut Pasteur, « la légionellose est une maladie potentiellement mortelle provoquée par la bactérie Legionella » et qui « entraîne une infection grave des poumons ». Cette bactérie se développe dans « les systèmes modernes de distribution d’eau, comme les réseaux d’eau chaude sanitaire, les tours de refroidissement, les bains (à jets ou à remous) et aussi les systèmes de climatisation », écrit l’Institut Pasteur.
L’hôpital a pris des précautions
Jouant la carte de la transparence, le centre hospitalier Gérard Marchant a indiqué début septembre dernier qu’un de ses patients était positif à la légionellose, précisant que « dès que le diagnostic est posé » 30 août, mesures « conservatrices » avaient été mis en place au sein de l’établissement, ainsi qu’une cellule de crise. Sans attendre les résultats des prélèvements microbiologiques du réseau d’eau chaude, un mesure de traitement curatif par Choc au chlore de ce réseau partagé par six unités du site hospitalier avait été réalisée.
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