L’ex-petit ami de la victime avait encastré les bagages dans du ciment et des briques sur un petit balcon. Il a avoué son crime aux enquêteurs.
Découverte macabre. Seize ans après sa disparition, la dépouille d’une femme a été retrouvée en Corée du Sud, rapporte le Temps de Corée . Son corps partiellement décomposé se trouvait dans une valise encastrée dans du ciment et des briques sur le balcon. Un plombier a été dépêché dans ce studio situé à Geoje, en Corée du Sud, pour réparer une fuite d’eau. Il a rapidement contacté la police qui a ouvert une enquête. La victime a été rapidement identifiée. Il s’agit d’une Sud-Coréenne d’une trentaine d’années disparue depuis 2008.
Le 19 septembre 2024, la police interroge son ancien petit ami qui a avoué son crime. En octobre 2008, le couple s’est violemment disputé selon le principal suspect. L’homme saisit un objet pointu et frappe son partenaire à la tête et au visage. Il a expliqué qu’il avait placé le corps dans la valise. Il a également reconnu avoir jeté à la mer le téléphone portable de la victime et l’arme du crime.
La victime vivait dans un petit studio avec le principal suspect. Elle n’a été portée disparue qu’en 2011 par sa famille, rapporte le Temps de Corée. L’homme leur avait dit que sa compagne avait quitté la ville après une dispute. La même année, les enquêteurs interrogent le petit ami. Ce dernier a expliqué qu’ils avaient rompu et qu’il n’avait pas de nouvelles d’eux. Faute de preuves, l’enquête a été close et n’a été rouverte qu’en 2024.
Personne n’a découvert le corps depuis 16 ans
Depuis 2008, le cadavre était décomposé mais pas entièrement, ce qui a permis d’identifier le corps, explique le Temps de Corée. L’autopsie montre que la jeune femme est décédée des suites d’un traumatisme crânien, ce qui correspond aux aveux de l’ancien petit ami. Aujourd’hui, le principal suspect est âgé d’une cinquantaine d’années. Il a continué à vivre dans ce T1 jusqu’en 2017. Cette année-là, il a été condamné à une peine de prison pour trafic de drogue.
Depuis, le propriétaire n’avait pas reloué l’appartement et l’avait utilisé comme débarras. Personne n’a pu retrouver ni même soupçonner que la dépouille de la jeune femme se trouvait dans le studio. « La structure en béton était située sur un balcon séparé de la pièce sur le toit, ce qui la rendait difficile à détecter à l’intérieur de la pièce » a expliqué un policier Temps de Corée. Une enquête pour meurtre est actuellement en cours. Premièrement, la police voulait accuser le partenaire de la victime d’avoir caché un corps, mais le délai de prescription pour ce crime est expiré. La police enquête également sur sa consommation de drogue.