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Les rebelles persistent et signent – ​​Libération

Dénonçant une « dépense colossale », la députée insoumise Alma Dufour a rappelé le projet LFI lancé fin juillet d’évaluer le bilan social, économique et écologique, pour aller au-delà de la liesse populaire. Une initiative également défendue par Eric Coquerel, qui veut scruter « l’autre côté de la médaille ».

Oui, les JO sont une fête, mais il faut considérer son coût et son héritage : c’est l’argument avancé, mardi 6 août, par la députée insoumise Alma Dufour pour défendre le lancement de la commission d’enquête « populaire » sur les résultats des JO annoncée fin juillet par LFI, avec des conclusions promises pour la session parlementaire de septembre. Tout en se défendant de jouer les rabat-joie, la députée a tenu à saluer l’enthousiasme des Français et a déclaré qu’elle ne voulait pas se laisser décourager. « touché par l’image de la France (…) à dix mille lieues des polémiques montées par l’extrême droite » et trouvé « Les médailles sont superbes et les performances sont excellentes. » Mais Elle a souligné que le pays est « à l’euro près en termes d’argent public », et « Les dépenses sont absolument colossales. » Il est « Il est normal que les parlementaires aient le droit de contrôler l’utilisation de l’argent public », insiste Alma Dufour, qui dénonce un écart « colossal » entre les investissements en Seine-Saint-Denis réalisés pour les habitants et ceux dédiés aux Jeux Olympiques, avec « Des piscines gigantesques sont construites sur leur territoire, alors qu’il pleut dans les lycées, et qu’il y a des problèmes avec les ascenseurs et des conditions insalubres dans les logements sociaux. »

Mais en quoi consiste cette commission « populaire » ? Il s’agit d’une démarche « non officiel », menée hors des murs de l’Assemblée nationale, expliquée à Libérer Le député LFI Eric Coquerel, président de la commission des finances, se veut lui aussi positif sur l’accueil du public. « Travailler dans l’ombre n’empêche pas de profiter des performances sportives » et reconnaît « une fête populaire avec une ambiance agréable ». Mais en même temps il fustige « dans les coulisses, rarement mis en avant pendant la compétition mais visible après ». Faisant référence aux Jeux d’Athènes de 2004, il rappelle qu’ils ont été « Une grande fête, mais l’héritage fut catastrophique. »

Dans la même veine, la députée de Seine-Saint-Denis Aurélie Trouvé, qui préside la commission, a déclaré lundi Huffington Post que « Derrière les belles images des JO 2024, des tonnes d’enfants n’ont pas accès au sport. »

Un « en même temps » que le camp présidentiel n’a pas manqué de critiquer : Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, a qualifié la semaine dernière cette initiative de « contraire au règlement de l’Assemblée ».

Dans le communiqué de presse de fin juillet annonçant cette commission d’enquête, La France Insoumise indiquait qu’elle entendrait les « décideurs publics, collectivités territoriales, acteurs du sport en France et dans les régions qui accueillent la compétition, gestionnaires et usagers des services publics, associations et syndicats, acteurs de la lutte contre l’exclusion, experts de l’économie et du droit du sport, riverains concernés ».

Cammile Bussière

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