Une coalition de combattants jihadistes a conquis la deuxième ville du pays en quatre jours.
Toujours sous le choc, les habitants d’Alep redécouvrent la vie sous l’autorité des rebelles qui l’ont reprise vendredi aux forces loyalistes de Bachar al-Assad. » Nous étions tous terrifiés samediconfie Wissam, joint au téléphone ce dimanche. Au petit matin, beaucoup ont fui la ville et d’autres se sont cachés chez eux. Puis nous avons commencé à sortir, nous avons vu des insurgés tenir des barrages et nous demander nos papiers d’identité, mais ils n’étaient pas agressifs. », se félicite-t-il.
La minorité chrétienne s’étonne de l’apparente bienveillance des nouveaux maîtres de la deuxième ville de Syrie. « Lorsque les islamistes ont conquis Idlib il y a une dizaine d’années, ils ont attaqué les chrétiens, mais pour l’instant ce n’est pas le cas à Alep. »explique un autre habitant de la grande ville du nord-ouest du pays, contacté via WhatsApp. » Dans la rue, les hommes barbus nous disent qu’ils n’ont rien contre nous, qu’ils sont là pour changer le système…