Les punaises de lit étaient déjà répandues au temps des dinosaures
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Les punaises de lit étaient déjà répandues au temps des dinosaures

Les punaises de lit étaient déjà répandues au temps des dinosaures

Les punaises de lit sont plus anciennes qu’on ne le pensait. Des chercheurs ont récemment utilisé l’ADN de plus de trente espèces pour créer la première généalogie complète de ces insectes et les résultats sont surprenants. Il s’avère que ces insectes gênants étaient déjà présents à l’époque des dinosaures.

Un problème qui ne date pas d’hier

Ils envahissent les foyers et les débats publics. Les punaises de lit font leur grand retour chez les Français après avoir disparu dans les années 1950. Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), publié en juillet, ces insectes auraient même infesté plus d’un foyer français sur dix entre 2017 et 2022, et il existe peu de solutions naturelles pour s’en débarrasser. débarrassé d’eux.

Leur présence n’est cependant pas nouvelle. Nous savons depuis longtemps que les punaises de lit existaient dans l’Antiquité. Ces insectes et leurs nuisances sont en effet mentionnés dans les écrits de la Grèce antique, de l’Égypte ancienne et de la Rome antique. Mais en réalité, ils seraient bien plus âgés que cela.

Face à cette résurgence des punaises de lit, les solutions naturelles pour s’en débarrasser sont particulièrement recherchées. Parmi les options disponibles, Polti propose une solution innovante et écologique, permettant d’éliminer ces insectes dès la première utilisation à la vapeur sèche, sans utilisation de produits chimiques ni de détergents. Cette méthode, efficace et respectueuse de l’environnement, devient d’autant plus précieuse dans un contexte où les infestations de punaises de lit se multiplient partout en Europe, avec peu de solutions naturelles accessibles.

Les punaises de lit ont côtoyé les dinosaures

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs de l’Université technologique de Dresde, en Allemagne, ont dû surmonter des obstacles considérables. De nombreuses espèces de punaises de lit vivent en effet dans des endroits très difficiles d’accès comme les profondeurs des grottes où résident les chauves-souris. Mais leur persévérance a payé. Dans le cadre de ce travail, l’équipe a pu collecter des milliers de spécimens et finalement comparer l’ADN de 34 espèces.

En estimant les taux de mutation pour calculer quand les punaises de lit sont apparues et quand elles se sont diversifiées, les chercheurs ont ensuite découvert que ces insectes existaient bien avant toute observation de chauves-souris. Pour rappel, le plus ancien fossile de chauve-souris connu n’a que 64 millions d’années, tandis que les premières punaises de lit remontent à… Il y a 115 millions d’années, au Crétacé.

Selon l’étude, il semblerait également que ces premières punaises de lit auraient évolué à partir d’un insecte ancestral qui était lui aussi déjà suceur de sang. Certains chercheurs pensaient auparavant que le sang des mammifères n’arrivait au menu que bien plus tard, après que les punaises de lit se soient déjà séparées de leurs ancêtres.

Crédits : iStock

Et les humains ?

Ce nouvel arbre généalogique bouscule également nos idées sur les punaises de lit et les humains. Deux espèces d’insectes, Cimex lectulaire Et C. hémiptère tropicales, sont connues pour se nourrir de notre sang. Jusqu’à présent, on pensait que ces deux insectes issus d’un ancêtre commun avaient divergé il y a environ 1,6 million d’années, lorsque Homo sapiens s’est séparé d’une ancienne lignée humaine, H. erectus. En réalité, cette nouvelle étude montre qu’ils se sont séparés Il y a 47 millions d’annéesce qui signifie qu’ils ont tous deux dû passer indépendamment à un régime alimentaire humain.

Depuis lors, une ou deux autres espèces de punaises de lit se sont propagées vers des hôtes humains. Ensemble, les preuves suggèrent qu’une nouvelle espèce de punaise de lit conquiert les humains environ tous les demi-millions d’années. Cependant, avec les contacts toujours plus nombreux entre les humains, le bétail et la faune sauvage, il ne faudra peut-être même pas un demi-million d’années pour qu’une autre punaise de lit commence à sucer à son tour le sang humain. .

Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Science.

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