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Pour réaliser leurs prouesses, les para-athlètes ont besoin d’équipements de qualité comme des chaises spécialisées ou des prothèses. Il existe un atelier qui, pendant toute la durée des Jeux paralympiques, remplace et distribue ces objets extrêmement précieux à leurs propriétaires. Reportage.
Pour gagner des médailles, ils comptent sur un morceau de carbone. Trois fois par semaine, le para-athlète Pierre Antoine Baele change de prothèse pour s’entraîner. Il utilise alors une prothèse plus pratique et plus agréable pour s’entraîner à la course à pied : « C’est comme enfiler une basket. Une fois que vous l’avez mise, vous êtes prêt à partir ! » Il explique. Une prothèse en carbone conçue pour la course à pied qui a changé sa vie depuis 12 ans. Grâce à elle, il peut courir à 18 km/h, imitant la patte d’un guépard.
Doté d’une lame en carbone qui stocke l’énergie et aide au rebond.
Une telle prothèse est une technologie utilisée depuis 40 ans et aujourd’hui, il en existe plusieurs formes, notamment celles en forme de C pour le sprint et celles en forme de J pour le saut. Une prothèse de course chère : entre 3000 et 5000 euros.