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Les propos de Deschamps après la débâcle face à l’Italie


Le sélectionneur des Bleus n’a pas caché sa déception après la défaite (1-3) contre les Italiens, vendredi soir, en Ligue des Nations.

Au Parc des Princes

Mis à part les 15/20 premières minutes, on a vu une équipe française faible, qu’est-ce qui vous a agacé ?
Didier Deschamps : On a fait un très bon début, avec un bon pressing sur l’adversaire et ensuite ça a été plus compliqué parce que c’est difficile de maintenir cette intensité en début de match. On n’a pas eu cette capacité athlétique de maintenir cette intensité, avec des erreurs techniques, dès la première partie de la première mi-temps. On a commencé avec de bonnes intentions, mais l’Italie a réussi avec son bloc bas. Je savais qu’on était loin d’être à notre meilleur niveau pour différentes raisons. Il nous manquait des choses. On n’avait pas cette capacité à faire les efforts dans les deux sens. L’équipe était jeune (à l’Euro), elle s’est encore plus rajeunie, certains ont commencé aujourd’hui (Vendredi).

Je sais très bien qu’en ne mettant pas l’équipe qui pourrait avoir le statut de titulaire, je suis obligé de distribuer (temps de jeu)cela nuit à la performance collective. Dans trois jours, nous serons également bons (avec la Belgique)si ce n’est mieux. Quand je vois aujourd’hui, et j’en ai la confirmation, on n’a pas la capacité de répéter les efforts sur un match entier. Cela n’enlève rien au constat (dans l’ensemble)Nous avons eu quelques lacunes collectives face à un adversaire que nous avons mis à l’aise.

A l’Euro, la défense était le point fort de l’équipe de France…
(il coupe) Ce n’est pas la même défense. Si je vais en tranquillité, je mets les quatre (de l’Euro – Koundé, Upamecano, Saliba, Hernandez à la place de Clauss et Konaté à partir de vendredi soir)… Je pense qu’il est temps de donner du temps de jeu au plus grand nombre de joueurs possible avec ces rencontres serrées. Évidemment, les quatre qui disputent l’Euro ont des repères. Face à des adversaires de haut niveau, on l’a payé cher ce soir (vendredi soir). C’est ma responsabilité. Ce n’est pas pour cela que, malgré le résultat de ce soir, je vais changer ma façon de faire.


Je vous assure que ça fait mal et ça doit faire mal à tout le monde.

Didier Deschamps

Quelles sont vos raisons d’espérer après cette défaite ?
Je vous assure que ça fait mal et ça doit faire mal à tout le monde. Je reste toujours factuel, peu importe les circonstances. Bravo à l’Italie qui a fait le nécessaire pour venir gagner. On a eu des manques. Il ne faut pas trop tergiverser car il faut se préparer pour la Belgique. Cette défaite fait mal.

Pourquoi votre équipe a-t-elle eu du mal à faire des efforts ?
Les Italiens avaient un bloc bas, nous avions nos offensives plus haut, ça laissait plus d’espaces. On n’a pas fait assez d’efforts. C’est sûr. On a mis l’Italie dans une position confortable. On était aussi déficitaires dans les duels.

Première défaite en treize ans depuis le début de votre mandat, qu’est-ce que cela change pour vous ?
Quand je perds avec l’équipe de France, ça fait toujours mal et ça me fera toujours mal. Cela fait partie du haut niveau. Je ne vais pas être content ce soir, je ne vais pas être satisfait de ce qu’on a fait. On a une autre copie à rendre dans trois jours. L’exigence est là, l’attente aussi. Il ne faut pas se trouver d’excuses. Je dis toujours aux joueurs ce que je pense, ce que je vois, pour qu’on aille vers le meilleur. Aujourd’hui, on n’a pas été à la hauteur de ce que l’Italie proposait.

Comment expliquez-vous la faillite individuelle ?
On peut faire des analyses sur des individualités… Je ne suis pas là pour pointer du doigt un joueur plus qu’un autre. C’est ma responsabilité. À part les vingt premières minutes, on a été en dessous. Il faut faire plus que ce qu’on a fait.

Comment gérez-vous les critiques envers vous-même ?
Je suis née avec ça. Il y a des bons moments et des mauvais. Je vais bien, enfin pas ce soir (vendredi), je fais tout pour que ça aille dans le bon sens.

La première de Michael Olise, qu’en avez-vous pensé ?
Ce n’est jamais facile de débuter, de vouloir et d’être là. Il a fait de bonnes choses avec le ballon dans les 20 premières minutes. Après, c’était plus difficile. Il a un potentiel important et très intéressant qui apporte des solutions supplémentaires.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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