Santé

Les produits ultra-transformés dans le viseur de Berne

Publié

NourritureLes produits ultra-transformés dans le viseur de Berne

La Confédération prévoit renouveler ses avertissements sur des produits populaires, allant de la pizza surgelée aux saucisses végétaliennes.

Les substituts de viande d’origine végétale font partie des aliments ultra-transformés qu’il vaut mieux éviter en grande quantité.

Les substituts de viande d’origine végétale font partie des aliments ultra-transformés qu’il vaut mieux éviter en grande quantité.

20 min/Celia Nogler

Le véganisme est de plus en plus populaire comme mode d’alimentation et les substituts de viande à base de plantes sont de plus en plus populaires. Le problème est qu’il s’agit généralement d’aliments ultra-transformés, tout comme les plats préparés. Un avertissement à ce sujet sera également inclus dans les nouvelles recommandations de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires, qui seront mises à jour en septembre, a rapporté hier la « NZZ am Sonntag ».

Ces dernières années, diverses études ont montré un lien entre la consommation d’aliments ultra-transformés (qui représentent un quart des produits consommés en Suisse) et des pathologies telles que l’obésité, les maladies cardiovasculaires, le diabète et certains cancers.

« Ces recommandations nutritionnelles révèlent souvent quel lobby est influent dans le pays »

Judith Wemmer, présidente de l’Association suisse des protéines

« Nous sommes curieux de voir comment la Confédération va mettre en œuvre ces directives, car il est difficile de classer ces produits par catégories », explique Karola Krell, de la Fédération des industries alimentaires suisses. « Une recommandation générale ne sera pas très utile tant qu’il n’y aura pas de définition plus précise de ce que sont les produits ultra-transformés », ajoute-t-elle.

Bien qu’il existe plusieurs systèmes de classification des aliments reconnus à l’échelle internationale, ils restent relativement vagues sur ce sujet et n’indiquent pas quel degré de transformation affecte la santé.

«Ces directives nutritionnelles révèlent souvent quel lobby est influent dans le pays», rétorque Judith Wemmer, présidente de l’Association suisse des protéines et cofondatrice de l’entreprise Planted, qui produit des substituts de viande. Selon elle, en Suisse, c’est l’agriculture et surtout l’industrie de la viande qui tentent de se défendre contre les changements des habitudes de consommation.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page