En dix ans, la production locale est passée de 250 000 à 186 000 tonnes, selon les producteurs.
Les producteurs de bananes françaises sonnent l’alarme. Ils se sont alarmés mardi à la foire agricole dans le « Crise existentielle » que leur secteur traverse, face à une baisse de la production et des normes jugées trop restrictives. « La banane est irremplaçable dans nos territoires, mais aujourd’hui, elle traverse une crise majeure, existentielle en Martinique et en Guadeloupe »Averti lors d’une conférence de presse Francis Lignières, président des producteurs de Guadeloupe (GPL). En dix ans, la production locale est passée de 250 000 à 186 000 tonnes, selon les producteurs. «Nous ruinons ce secteur. Les planteurs les plus vulnérables disparaîtront »a poursuivi M. Lignières, en disant « Très inquiet pour l’avenir ».
À cette crise économique s’ajoute une crise de santé. « Depuis le début des années 2010, la circosporase noire a été frappée sur nos îles »a expliqué Pierre Moneux, directeur général de l’Union des producteurs de bananes en Guadeloupe et en Martinique (UGPBAN). « Cette maladie foliaire attaque les feuilles et diminue la qualité de la production »Il a dit, regrettant le manque de solutions disponibles pour les agriculteurs. Avec un coût de production de 1,50 euros par kilo, contre 50 à 60 cents pour les bananes d’Amérique latine ou d’Afrique, le secteur français souffre d’un « Manque de compétitivité due aux normes »Selon Philippe Aliane, directeur général du LPG. Les producteurs demandent l’autorisation d’utiliser des drones pour des traitements phytosanitaires, en remplacement des écarts aériens interdits depuis 2013. «Décidons d’arrêter le traitement de l’air, nous pouvons le comprendre. Mais une fois que nous avons dit cela, à quoi avons-nous été confrontés? Rien »déplore Philipe Aliane.
L’autre solution serait l’introduction de bananiers résistants à la circosporose grâce à « Nouvelles techniques génomiques » (NGT), en attendant le feu vert de l’Union européenne. « La maladie nous coûte 30 millions d’euros par an »insiste sur Philipe Aliane. Pierre Moneux espère que la révision de la directive européenne sur ces nouvelles variétés aura lieu d’ici 2026 et que leur marketing pourrait commencer en 2028. « Nous avons une solution à court terme avec des drones et une solution à moyen terme avec NGTS »dit-il. Les bananes produites en Guadeloupe et en Martinique représentent environ 22% du marché des bananes françaises, mais sont une goutte d’eau sur l’échelle de la production mondiale, estimée à environ 135,5 millions de tonnes en 2022.
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