Les proches des otages condamnent les propos de Netanyahu
La principale association de proches des otages a condamné ce lundi 24 juin les propos du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur un « accord partiel » dans la bande de Gaza, qui permettrait la libération d’une « partie » des otages.
Netanyahu « prêt à parvenir à un accord partiel »
« La fin des combats à Gaza sans la libération des otages constituerait un échec national sans précédent et s’éloignerait des objectifs de la guerre », écrit le Forum des familles dans un communiqué, ajoutant que le retour des otages est un question de « responsabilité et responsabilité ». devoir (…) du Premier ministre ». Il conclut : « les familles des otages ne permettront pas au gouvernement et à son chef de revenir sur leurs engagements fondamentaux concernant le sort de nos proches. »
Dimanche, Benjamin Netanyahu a déclaré que la phase « intense » des combats dans la bande de Gaza touchait à sa fin, tout en insistant sur le fait que la guerre n’était pas terminée. Il s’est dit « prêt à conclure un accord partiel » dans un entretien avec des médias israéliens, le premier depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre. Celui-ci permettra de ramener une partie des otages et « de poursuivre la guerre après une pause ». pour atteindre l’objectif d’éliminer le Hamas », a ajouté celui qui fait face à un défi sans précédent pour sa gestion de la guerre.
Vers un cessez-le-feu ?
Récemment, le président américain Joe Biden a discuté d’un projet d’accord, qu’il a présenté comme israélien, impliquant un cessez-le-feu et la libération de tous les otages. Le Hamas, pour sa part, insiste sur le fait que tout accord doit inclure un cessez-le-feu permanent et le retrait total des troupes israéliennes de la bande de Gaza.
La bande de Gaza a été dévastée par plus de huit mois de guerre depuis l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël, qui a fait 1 194 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte basé sur des chiffres officiels israéliens. Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre, 116 sont toujours détenues à Gaza, dont 41 sont mortes selon l’armée.
En savoir plus sur Gaza
La campagne militaire israélienne lancée en représailles sur le petit territoire palestinien a fait 37.598 morts, pour la plupart des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement Hamas pour Gaza.