les proches de Julian Assange s'inquiètent pour la santé du fondateur de Wikileaks désormais libre
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les proches de Julian Assange s’inquiètent pour la santé du fondateur de Wikileaks désormais libre

Après cinq ans de prison au Royaume-Uni, Julian Assange a accepté de plaider coupable devant la justice américaine pour retrouver sa liberté.

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Julian Assange, à Londres (Royaume-Uni), en 2017. (JUSTIN TALLIS / AFP)

Julian Assange est libre. Une nouvelle inattendue dans cette affaire. L’Australien de 52 ans, fondateur de Wikileaks, a été accusé par les Etats-Unis d’avoir menacé la sécurité nationale en publiant des informations sur les actions militaires menées par Washington.

Il était incarcéré depuis cinq ans au Royaume-Uni avant de repartir par avion lundi 24 juin. Il est attendu devant le tribunal des îles Mariannes, territoire américain du Pacifique. Julian Assange a accepté de plaider coupable devant la justice américaine pour retrouver sa liberté. Ses proches ont immédiatement réagi à sa libération et ont exprimé leur soulagement.

« Merci merci merci » : Les premiers mots de la compagne de Julian Assange ont été diffusés d’abord sur le réseau social Stella Assange puis sur la BBC depuis l’Australie où elle vit.

« C’est un tourbillon d’émotions. Honnêtement, c’est incroyable. J’ai l’impression que ce n’est pas réel. Cela fait tellement longtemps que je n’ai pas l’habitude de parler de Free Julian, en ce moment. »

Stella Assange

sur franceinfo

La priorité est que Julian retrouve la santé. « Il est dans un état épouvantable. », elle a ajouté. Une inquiétude partagée par son père, John Lipton : « J’imagine que passer quinze ans dans une forme d’incarcération ou une autre est difficile et même plus que difficile. Quinze ans quand on est dans la fleur de l’âge… Mais il semblerait que Julian pourra rentrer librement en Australie. Julian pourra vivre une vie ordinaire avec sa famille et sa femme, Stella. »

La mère du fondateur de Wikileaks s’est pour sa part réjouie dans un communiqué que son calvaire touchait à sa fin. Et de remercier les invisibles qui ont œuvré pour libérer son fils.

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