C’est une des raisons pour lesquelles les entreprises françaises ne se précipitent pas sur les contrats d’électricité de quatre ou cinq ans vendus par EDF et certains autres fournisseurs d’électricité : les prix sur les marchés de gros en France ne cessent de baisser.
Après un week-end de Pâques marqué par des prix proches de zéro et parfois négatifs, mercredi, sur le marché à court terme en France, ils oscillaient encore autour de 13 euros le MWh, contre 71 euros en Allemagne ou 68 euros à la baisse. Pour le mois de mai 2024, le contrat d’électricité français est également négocié à moitié prix par rapport à son équivalent allemand. Cette baisse très prononcée est due à un alignement quasi parfait des planètes : les températures sont très douces, 4 ou 5 degrés au-dessus des normales saisonnières et, depuis la crise énergétique, la demande en électricité reste très déprimée. Pourtant, la production est largement là.