André Chassaigne (Gauche démocrate et républicaine), Cyrielle Chatelain (Gauche écologique et sociale), Mathilde Panot (La France insoumise) et Boris Vallaud (Socialistes et apparentés) invitent les autres présidents de groupe à l’Assemblée nationale à participer à une « réunion » pour aborder les enjeux de la mise en place d’un « barrière républicaine » à la chambre basse du Parlement.
Les quatre présidents des groupes faisant partie du Nouveau Front populaire ont appelé, mardi 16 juillet, ceux d’Ensemble, Horizons, Modem et La droite républicaine à « refuser la banalisation et la légitimation de l’extrême droite à l’Assemblée nationale », en empêchant le Rassemblement national d’accéder aux postes clés de l’Assemblée nationale, notamment la vice-présidence.
André Chassaigne (Gauche démocrate et républicaine), Cyrielle Chatelain (Gauche écologique et sociale), Mathilde Panot (La France insoumise) et Boris Vallaud (Socialistes et apparentés) invitent dans un courrier les autres présidents de groupe à participer à une « réunion afin d’aborder ensemble les enjeux de l’instauration de ce barrage républicain à l’Assemblée nationale ».
« Les 18 et 19 juillet prochains, l’Assemblée nationale sera appelée à élire sa présidence et son bureau. Nous considérons que le Rassemblement national n’a pas sa place dans le bureau d’une des plus hautes autorités de notre République », peut-on lire dans la lettre.
« Une négation de la République » pour Marine Le Pen
Les quatre présidents des groupes du NFP jugent « essentiel » que « chaque groupe politique prenne position ». Ils s’opposent au « ni-ni » mettant le RN et LFI sur la même ligne, qui « constituerait un déni et un oubli des conditions dans lesquelles un certain nombre de députés ont été élus grâce au retrait sans indemnité de candidats issus par exemple du Nouveau Front populaire ».
Sur X, Marine Le Pen leur a répondu, jugeant « vain ou mensonger de séparer les différentes nuances du NFP ». Selon elle, « de LFI aux socialistes, des verts aux communistes, ils sont tous unis, mais seulement dans la haine de la démocratie, du pluralisme et de près de 40 % des Français ».
Avant de conclure : « Le plus intéressant est de savoir qui répondra à cet appel, qui est une négation de la République puisqu’il est une négation de la démocratie qui la soutient. »
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