Confiées aux inspecteurs généraux du ministère de l’Éducation nationale, les investigations sont prolongées d’une semaine.
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L’enquête administrative ouverte par Nicole Belloubet, après l’attentat de Samara le 2 avril au collège Arthur-Rimbaud de Montpellier, va être prolongée d’une semaine, a annoncé vendredi 12 avril le ministère de l’Éducation nationale. « Les premiers résultats montrent des situations conflictuelles complexes et une utilisation malveillante des réseaux, mais doivent encore être complétés par les travaux de la mission qui se poursuivront la semaine prochaine », Toutefois, écrit le ministère dans un communiqué.
Il mentionne notamment « comptes ‘Poisson' »OMS « permettre la diffusion de photomontages humiliants et de vidéos détournées provoquant un climat d’agressivité entre étudiants. Les propos en question semblent marqués par un caractère sexiste et sexuel. ». La mission « poursuivra son travail la semaine prochaine sur place, en parallèle de l’information judiciaire »Dans « en attendant les conclusions définitives de cette mission pour prendre, le cas échéant, les décisions qui s’imposent », il est écrit.
Confiée aux inspecteurs généraux, l’enquête a été lancée deux jours après l’agression de la jeune fille de 14 ans, afin d’éclaircir les faits. Elle vise entre autres à déterminer si des erreurs ont été commises par le personnel de l’établissement.
« La mission a mené plus d’une vingtaine d’entretiens »mais « compte tenu de la période des vacances scolaires, de l’enquête judiciaire en cours et de la forte émotion parmi les proches de l’adolescent et la communauté éducative, la mission n’a pas encore pu entendre tous les témoins, notamment les étudiants., explique le ministère dans un communiqué. Cette mission « J’ai entendu la mère de Samara pendant longtemps, mais elle n’a pas encore pu entendre la victime elle-même », est-il précisé. La jeune fille, grièvement blessée, était dans le coma et en est ressortie au lendemain de l’agression.
Selon le parquet de Montpellier, l’adolescente avait été victime de« invectives » sur les réseaux sociaux. Trois mineurs âgés de 14 et 15 ans qui ont reconnu avoir frappé l’adolescent ont été mis en examen pour « tentative d’homicide volontaire » et placés sous contrôle judiciaire.