Publié
Durée de la vidéo : 2 minutes
Certains d’entre eux, bloqués à Nouméa depuis deux semaines, ont pu quitter l’archipel. L’un des premiers vols de rapatriement a décollé de Nouvelle-Calédonie et est arrivé à Tahiti.
Livraison. Après deux semaines d’angoisse, une centaine d’entre eux ont pu embarquer dans un avion militaire pour quitter la Nouvelle-Calédonie et mettre le cap sur Tahiti. Une issue inattendue. On est loin des vols classiques et le trajet prendra au moins six heures, mais il y a du soulagement. « Heureux d’être de retour et de retrouver ma famille. », loue un passager. C’est la fin d’un cauchemar pour beaucoup d’entre eux. En repartant, ils survolent toujours des barrages en flammes, signe que la situation est loin d’être sous contrôle.
Les évacuations, quelles que soient les destinations, s’effectuent sous le contrôle de l’armée. Une liste des passagers fournie par les autorités. Il prend en compte les urgences sanitaires, les regroupements familiaux, les obligations professionnelles. Pour beaucoup, le voyage à l’aéroport est la première fois à l’extérieur depuis 15 jours.
Pour les Calédoniens, réussir à faire partir un proche est aussi un soulagement, la fin d’une lourde responsabilité. Mais il y a ceux qui ne partiront pas, faute d’avion. Parmi ceux qui ont échoué, l’inquiétude grandit.