les premiers éléments de l’enquête

Disparue vendredi, Justine Roche a été retrouvée morte à 300 mètres du domicile familial. Une piste semble privilégiée par le procureur.

Que s’est-il passé à Beaupréau-en-Mauges, cette petite commune du Maine-et-Loire située au nord de Cholet ? Dimanche 5 janvier à la mi-journée, le corps sans vie de Justine Roche, une étudiante en géographie de 24 ans, a été découvert dans une bassine agricole du lieu-dit la Roche Baraton, soit à seulement 300 mètres du domicile familial d’où elle était partie, vendredi 3 janvier, avec son chien pour ce qui ne devait alors être qu’une simple promenade.

Sans signe de vie de la jeune femme, ses proches avaient signalé sa disparition auprès des forces de l’ordre. Une disparition prise très au sérieux par la gendarmerie qui avait dès samedi lancé un appel à témoins et déployé un vaste dispositif de recherche avec pas moins de 70 militaires de la compagnie de Cholet, deux équipes cynophiles avec un chien Saint-Hubert, ainsi qu’un hélicoptère de la Section aérienne de gendarmerie (SAG) de Saint-Nazaire et trois plongeurs venus de Nantes, a notamment précisé le procureur de la République d’Angers, Éric Bouillard, à Ouest-France.

Une hypothèse privilégiée par le parquet d’Angers

Pour le parquet d’Angers, la piste accidentelle semble pour l’heure privilégiée, même si des examens médicaux doivent encore déterminer la cause exacte de la mort de Justine Roche. « L’hypothèse est qu’elle serait descendue volontairement dans la bassine collective pour récupérer son chien », a précisé le procureur dont Ouest-France se fait l’écho, tandis que France 3 régions rapporte que le chien de Justine aurait pu être attaqué par un renard, dont le corps a également été retrouvé dans la bassine, et que Justine Roche, en voulant l’aider aurait pu se noyer.

« Il n’y a pas de traces d’intervention d’un tiers », a développé le procureur, relaie encore Ouest-France. Et Éric Bouillard de remarquer : « Nous sommes sur quelqu’un qui se met à l’eau volontairement, qui enlève ses vêtements, attache un bout et la laisse du chien pour pouvoir remonter. » Le petit jack russel a lui aussi été retrouvé mort. 

Auprès de Ouest-France, un voisin confie que les parents de la jeune femme « sont agriculteurs » et que si « elle connaissait bien le terrain », l’endroit où elle a été retrouvée morte est particulièrement « dangereux ». La bassine serait en effet « difficile d’accès, entourée d’un grillage et située en hauteur ».