Infractions « pas suffisamment caractérisé ». Des plaintes pour « provocation à la violence et à la haine antisémite » et « injures publiques à caractère antisémite » visant Guillaume Meurice ont été classées sans suite par le parquet de Nanterre, a-t-on appris. Libérer à la personne concernée ce lundi 22 avril. Dans le courrier de classement, que Libérer a pu consulter, le parquet de Nanterre indique avoir « a décidé, après étude des éléments du dossier, de classer sans suite la plainte contre lui, les infractions dénoncées ne me paraissant pas suffisamment caractérisées ».
Les supérieures hiérarchiques de Guillaume Meurice, Charline Vanhoneacker et Sibyle Veil, directrice de publication de France Inter, sont également disculpées. Leur responsabilité ne saurait être « légalement engagé » selon l’accusation : « l’enquête ayant confirmé que l’émission était diffusée en direct, que M. Meurice rédigeait seul ses chroniques et ne les communiquait pour validation préalable à aucun responsable de France Inter. »
« Mon avocat m’a appelé la semaine dernière pour me le dire. Mais je viens de recevoir le document”, précise Guillaume Meurice. Et sur le fond ? « La décision me semble assez logique »rigole le comédien.
L’affaire a débuté le 29 octobre. Lors de l’émission dominicale de France Inter Super dimanche soirGuillaume Meurice évoque une idée de « Costume de Nétanyahou » pour Halloween, décrit comme « une sorte de nazi mais sans prépuce. » La blague fait rire en studio, mais moins en dehors. L’humoriste reçoit une tonne d’insultes et de menaces sur les réseaux sociaux. Le 6 novembre suite à une rencontre entre l’humoriste et Sibyle Veil, la patronne de Radio France. Elle lui a donné un avertissement, que Meurice entend bien « contestation devant le tribunal ». La direction ne lui reproche pas la plaisanterie, mais de ne pas s’être exprimée après l’émotion suscitée par sa chronique.
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