Nouvelles sportives

« Les pires Jeux olympiques depuis des décennies ! »

C’est le constat d’un média grec, très sévère envers les Jeux olympiques de Paris 2024 et leur organisation.

LE Jeux Olympiques de Paris 2024Globalement, bonne presse. Les médias du monde entier semblent conquis, et même les anciens rivaux du comité d’organisation des JO de Los Angeles 2028 reconnaissent que la barre a été placée très haut. Dans ce concert d’éloges, un titre se démarque néanmoins : la publication numérique grecque Ethnos.

 » Français, honte à vous ! « , attaquent immédiatement les médias grecs, qui croient assister à «  aux pires Jeux olympiques depuis des décennies ! « Et d’argumenter, avec plus ou moins de mauvaise foi, au passage, en dénonçant » de graves injustices dans le sport où le jugement humain prévaut  » Et  » un parti pris des juges, principalement envers les athlètes français est provocateur !
»

Bien sûr, deux duels franco-grecs sont évoqués, visiblement mal digérés. A commencer par la joute entre les sabreuses Manon Apithy-Brunet et Théodora Gkountoura au stade des quarts de finale. Pour remporter la médaille d’or, la Française avait besoin, non pas dans un mais dans tous ses combats, de la faveur des juges. « , peut-on lire dans les pages d’Ethnos. Même verdict pour le combat entre les judokas Maxime-Gaël Ngayap Hambou et Theodoros Tselidis, jugé au golden score.  » Les Français sont scandaleusement favorisés. Notre médaillé de bronze olympique s’est senti sérieusement lésé par un point de victoire accordé à son adversaire français. »

Le public français s’est également égratigné

L’expression d’un chauvinisme de bon aloi, certes, mais la critique va plus loin. Jusqu’à la production télévisuelle, trop centrée sur les monuments parisiens au goût du titre grec. A la fin de la course, on en montre encore plus… la Tour Eiffel par exemple !
(…) La Tour Eiffel est partout à la télé « , note Ethnos, non sans faire référence aux Jeux athéniens de 2004. Athènes avait l’Acropole et les vestiges antiques d’une civilisation brillante, nous n’avons pas gavé les spectateurs avec ça… »

Même les spectateurs y prennent leur part, après un bref fil consacré à la Seine : « Merci, mais nous n’allons pas plonger dans un cloaque. C’est ce qu’auraient dû répondre les athlètes qui ont été contraints de nager dans des eaux troubles, colorées par des excréments, des serviettes, des gobelets et des rats. » Ethnos décrit ainsi « des supporters fanatiques aux allures de hooligans ; des huées envers les adversaires des sportifs français ; des cris pendant les matchs de tennis. » « Et nous n’avons pas encore vu d’objets lancés… Mais nous verrons ça aussi ! « , prédit le site grec pour conclure, rappelle Le Parisien propriété d’un certain Ivan Savvidis, oligarque russe qui a ses connexions au Kremlin.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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