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Les pirates de Sandworm pensaient attaquer un barrage hydroélectrique français, mais c’est un moulin privé qu’ils ont hacké

Les pirates de Sandworm pensaient attaquer un barrage hydroélectrique français, mais c’est un moulin privé qu’ils ont hacké

En France, on reste perplexe face à cet échec. C’est en analysant le court métrage que la direction du Groupe Energies France, en charge de la gestion du site de Courlon, s’est aperçue de la bourde.  » Les images parlent d’elles-mêmes : la vidéo commence par une photo aérienne du barrage de Courlon, mais lorsqu’elle montre la partie pilotage, on voit qu’il s’agit de la centrale de Courlandon. « , elle explique.

Courlandon, ce petit village paisible de la Marne de 300 âmes, qui ne comprend rien à cette histoire. Et pour cause, la cyberattaque, qui a touché l’installation hydroélectrique installée dans un petit moulin privé de la commune, n’a fait baisser que de 20 centimètres le niveau d’eau de la Vesle, la petite rivière en amont. .

Romain Eudes, l’exploitant de la centrale de Courlandon, explique les risques très limités de dégâts majeurs en cas de cyberattaque sur cette petite centrale privée.  » À distance, à part éteindre et rallumer la production d’électricité, un hacker ne peut pas faire grand-chose », déclare-t-il avant d’ajouter que la Vesle ne peut pas déborder, grâce à « des dispositifs de sécurité dans l’ensemble de ces installations, y compris des dispositifs de sécurité physique, avec un déversoir « .

Que les hackers directement ou indirectement liés à Sandworm se soient pris les pieds dans le tapis, ou qu’ils aient volontairement cherché à semer le doute ou à montrer de quoi ils sont capables en bavant les traces, il n’en reste pas moins que la Russie entend tirer les ficelles de la scène cyber. Pour rappel, en 2022, les cyberattaques russes contre les membres de l’Otan ont augmenté de 300 %.

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