Les personnes qui ont déménagé fréquemment sont plus susceptibles de vivre cette épreuve difficile.
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Les personnes qui ont déménagé fréquemment sont plus susceptibles de vivre cette épreuve difficile.

Les personnes qui ont déménagé fréquemment sont plus susceptibles de vivre cette épreuve difficile.

L’expérience, souvent perçue comme enrichissante, pourrait s’avérer néfaste à l’âge adulte.

Différentes villes, écoles, amis, voisins… Déménager plusieurs fois durant l’enfance est généralement perçu comme positif pour l’individu. Dans l’esprit collectif, ces personnes seraient plus adaptables, plus sociables, plus ouvertes… mais ce n’est pas ce que montrent les études. Une nouvelle étude menée au Danemark va même jusqu’à alerter sur les conséquences négatives des déménagements répétés quand on est enfant.

Dans le préambule de leur publication dans JAMA Psychiatry, les chercheurs soulignent que des études menées en Europe, en Amérique du Nord et en Chine ont montré que les enfants qui bougent plus fréquemment de la naissance au milieu de l’adolescence sont plus susceptibles de subir par la suite toute une série de conséquences néfastes sur leur santé mentale. « y compris les tentatives de suicide et les maladies mentales (troubles de l’humeur, troubles de la personnalité et troubles anxieux). » La mobilité résidentielle pourrait – contrairement aux idées reçues – perturber les réseaux sociaux, les liens affectifs, les routines familiales et la scolarité. « Cela peut être particulièrement stressant pour tous les membres de la famille si le déménagement est involontaire. » soulignent les auteurs.

Sur la base de ces observations, ils ont décidé d’analyser les données de 1 096 916 personnes nées au Danemark entre 1982 et 2003 et ayant vécu au Danemark pendant leur enfance (de la naissance à 15 ans) avec leurs deux parents nés au Danemark. Parmi elles, 35 098 ont reçu un diagnostic de dépression (après 15 ans) et ont été hospitalisées dans un service psychiatrique. Pour les auteurs « L’expérience du déménagement durant l’enfance, que l’on vive dans un quartier défavorisé ou non, est associée à des taux significativement plus élevés de dépression à l’âge adulte » alors que « Ne pas bouger pendant l’enfance est potentiellement protecteur. »

Le risque de dépression serait 61% plus élevé pour les personnes ayant déménagé plus d’une fois entre 10 et 15 ans. Ce ne serait pas le déménagement en lui-même mais plutôt le changement de ville ou de quartier qui serait perturbant puisqu’il implique un changement d’école, de quitter des voisins en qui on a confiance… Un lieu de résidence fixe durant l’enfance »« Cela peut être un indicateur d’une famille stable ou d’un enracinement plus fort des individus et des familles dans leur quartier, ce qui crée un sentiment d’appartenance à un groupe et d’être connecté collectivement. »

La dépression est une maladie mentale grave. Elle peut entraîner de l’anxiété, des troubles du sommeil et des pensées suicidaires. La dépression a également des conséquences physiques telles que la fatigue, des douleurs corporelles, des problèmes digestifs et un affaiblissement du système immunitaire. Elle peut également augmenter le risque de maladies cardiovasculaires. Il est essentiel de reconnaître les signes de la dépression et de demander l’aide d’un professionnel. Des traitements tels que la psychothérapie et les médicaments peuvent aider à gérer et à surmonter cette épreuve difficile.

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