News JVTech Les personnes les plus fortes mentalement prononcent toujours ces cinq phrases, même dans les pires moments. C’est ce qu’ont démontré Steve Jobs et Tim Cook à la tête d’Apple.
Les esprits les plus solides ont une manière bien à eux d’affronter les crises. Chez Apple, Steve Jobs et Tim Cook en ont fait la démonstration avec brio.
La force mentale, une question de perspective
Réguler ses émotions pour mieux affronter l’adversité
Que se passe-t-il dans l’esprit d’un leader quand tout semble s’écrouler ? Selon Scott Mautz, expert en résilience mentale, la clé réside dans la capacité à gérer pensées et émotions face aux moments critiques. Steve Jobs et Tim Cook, bien que très différents dans leur style de leadership, partageaient une caractéristique essentielle : une force mentale implacable. Robert Sutton, professeur à Stanford, souligne que cette force ne consiste pas à ignorer les problèmes mais à les affronter avec lucidité, tout en gardant une foi inébranlable dans un avenir meilleur.
Accepter l’imperfection : le “wabi-sabi” en action
Inspirés par la philosophie japonaise qui valorise la beauté des imperfections, les deux leaders ont su s’affranchir de la quête d’un idéal inatteignable.
- Steve Jobs en 1997 : Alors qu’Apple perdait un milliard de dollars par an, il a pris la décision radicale de supprimer 70% des produits de la marque. Ce choix controversé a pavé la voie au succès futur d’Apple.
- Tim Cook en 2016 : Lorsqu’il a supprimé la prise jack des iPhones, il savait que ce ne serait jamais « le bon moment ». Pourtant, cette décision audacieuse s’inscrivait dans une vision à long terme.
Se focaliser sur ce qui reste, pas sur ce qui manque
La gratitude joue un rôle fondamental dans la résilience. Après avoir été licencié d’Apple en 1985, Steve Jobs aurait pu sombrer. Mais non. Plutôt que de profiter de ses millions dans son coin, il s’est concentré sur ses compétences, créant NeXT et rachetant Pixar. Oui oui, pendant la sortie de Toy Story, le boss de Pixar, c’était Steve Jobs. Cette philosophie de battant, très à l’américaine s’illustre dans ses propres mots : « Être licencié d’Apple fut la meilleure chose qui me soit arrivée. »
Transformer l’adversité en opportunité
L’adversité ne détermine pas l’échec
Un des principes clés de la thérapie cognitive comportementale est que les événements négatifs ne conduisent pas nécessairement à des conséquences désastreuses.
- Lors du scandale « Antennagate » de l’iPhone 4, Steve Jobs a transformé une crise en opportunité pour renforcer la transparence de l’entreprise.
- De son côté, Tim Cook a adopté la même approche lors des critiques sur les ventes d’Apple Vision Pro, affirmant que les premières réactions ne définiraient pas l’avenir du produit.
Lâcher prise : accepter pour avancer
Face aux comparaisons incessantes avec Steve Jobs à ses débuts, Tim Cook a choisi de ne pas essayer de reproduire le style de son prédécesseur. Il a plutôt misé sur sa propre vision, construisant un Apple qui lui ressemble. Steve Jobs, quant à lui, a adopté une attitude similaire en acceptant que l’iPad puisse cannibaliser les ventes des Mac. Plutôt que de freiner l’innovation, il a laissé les choses suivre leur cours.
Voir grand mais avancer par étapes
La grande vision ne se concrétise pas d’un seul coup : elle s’accomplit grâce à des petits pas bien orchestrés. Là aussi, on voit ce precept être appliqué par Apple à la fois pendant la présidence de Jobs et pendant celle de Cook. Pour Jobs, l’iPhone, produit révolutionnaire, est le résultat d’une progression méthodique. Avant d’y arriver, Apple a développé l’iPod, puis l’iPod tactile, jusqu’à poser les bases de l’iPhone. Pour Cook, nous pouvons parler d’un sujet beaucoup plus actuel : l’IA. L’intelligence artificielle chez Apple a vu le jour progressivement, à travers des fonctionnalités comme Face ID et les améliorations de l’appareil photo, avant de s’étendre à des applications plus sophistiquées. On appelle ça l’innovation incrémentale : on ne choque pas les gens, on avance petit à petit.