Les étoiles filantes des Perséides apparaissent dans le ciel chaque mois d’août. En 2024, le ballet atteindra son apogée dans la nuit du 11 au 12 août.
Le phénomène ne dure qu’une fraction de seconde et il faut avoir de la chance pour l’observer. En août, les occasions se multiplient. Une importante pluie d’étoiles filantes devrait illuminer le ciel de l’hémisphère nord avec un pic dans la nuit du 11 au 12 août 2024, selon les spécialistes de l’International Meteor Organization, notamment cités par Le Parisien.
Plus largement, la période des Perséides, un essaim de poussières cosmiques, s’étend du 17 juillet au 24 août 2024, et s’intensifie particulièrement du 10 au 14 août 2024. L’origine des Perséides ? Chaque année, la Terre traverse un nuage de poussières et de cailloux, vestiges de la comète 109P Swift-Tuttle dont l’orbite croise celle de notre planète. Les Perséides tirent leur nom de Persée, la constellation du même nom d’où semblent briller les étoiles filantes.
Conditions favorables
Certains de ces débris pénètrent dans l’atmosphère à grande vitesse et brûlent, provoquant des traînées lumineuses dans le ciel.
Les conditions seront favorables pour observer les Perséides cet été. Les Perséides sont connues pour être une pluie de météores très abondante : entre 50 et 100 météores peuvent être observés par heure, souligne Numerama.
Vers Persée, au nord-est
La région du ciel à observer, celle de la constellation de Persée, se situe au nord-est. Plusieurs, « Allongez-vous et mettez vos têtes ensemble, afin que vous puissiez voir tout le ciel »conseille l’astrophysicien professeur à l’Université Paris-Saclay, Parisien.
Les yeux suffisent
Pour avoir plus de chance de les apercevoir, privilégiez des endroits éloignés des grandes villes et un site le moins éclairé possible. Inutile d’utiliser un télescope ou une lunette astronomique, les yeux suffisent, une fois habitués à l’obscurité. Attention à la lumière des téléphones, l’œil doit passer une quinzaine de minutes dans le noir à nouveau avant de se réacclimater à l’obscurité.