NARRATIF – Riyad et Abou Dhabi concentrent leurs actions sur l’aide humanitaire aux Libanais déplacés, mais attendent avant de réinvestir politiquement à Beyrouth.
Alors que se tient ce jeudi à Paris « un conférence internationale en soutien au peuple libanais et à sa souveraineté » qui n’aboutira pas à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, la France, qui l’organise, espère au moins que ses alliés, les puissantes monarchies arabes du Golfe, réaffirmeront leur engagement auprès d’un pays qu’ils ont négligé ces dernières années. Leur aide financière et politique sera essentielle, une fois les armes silencieuses, pour redresser le Liban, déjà embourbé dans une crise financière aiguë.
« Les contributions annoncées lors de la conférence marqueront un engagement de ces pays (du Golfe, NDLR) » envers le Liban, on veut croire l’Élysée, même si l’on reste prudent sur la profondeur de ce réengagement. « Nous comprenons que l’Arabie Saoudite s’intéresse vivement à la situation au Liban. »ajoutons-nous.
Depuis des décennies, l’Arabie Saoudite, poids lourd du Golfe, mais aussi les Émirats arabes…