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Les Pays-Bas demandent une dérogation aux règles de l’UE en matière d’asile

Les Pays-Bas demandent une dérogation aux règles de l’UE en matière d’asile

Les Pays-Bas ont annoncé mercredi (18 septembre) qu’ils avaient demandé à la Commission européenne une dérogation aux règles d’asile de l’UE, quelques jours après que la coalition au pouvoir a dévoilé les mesures d’immigration les plus strictes jamais mises en place par le pays. « Nous devons à nouveau prendre soin de notre propre politique d’asile ! »lancé le X Marjolein Faber, ministre de l’Asile et de la Migration, du Parti pour la Liberté (ou PVV, pour Parti pour la libertéen néerlandais), extrême droite.

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Le gouvernement néerlandais, investi en juillet, promet depuis plusieurs mois de lancer cette procédure. Mais le leader d’extrême droite néerlandais Geert Wilders lui-même a déclaré en mai que l’obtention d’une éventuelle exemption pourrait prendre « années »Les experts ont également exprimé des réserves.

Une exemption « ne peut être atteint qu’en modifiant » dispositions européennes fondamentales, a déclaré le Conseil consultatif néerlandais sur la migration, rappelant que tous les 27 États membres de l’UE doivent accepter cette décision. « Le nombre de demandeurs d’asile doit ensuite être réparti entre un nombre plus restreint d’autres États membres »» ont écrit les membres du Conseil Mark Klaassen et Laura Kok sur son site Web. « Tous les États membres ne seront pas enthousiastes à ce sujet ».

« Crise de l’asile »

Le Danemark a négocié un accord visant à exclure le pays des politiques d’asile communes de l’UE.

La demande néerlandaise intervient quelques jours après que le Premier ministre Dick Schoof a dévoilé des mesures d’immigration strictes, en raison de ce qu’il a appelé « crise de l’asile ».

Des fissures sont déjà apparues dans une coalition fragile, qui comprend le PVV, le parti pro-agriculteur BBB, le parti libéral de droite VVD et le parti anti-corruption NSC.

La cheffe du parti parlementaire par intérim du NSC, Nicolien van Vroonhoven, a déclaré lundi que son parti ne voterait en faveur de mesures d’immigration strictes que si l’organe consultatif du Conseil d’État donnait son approbation.

Cette déclaration a provoqué la colère de M. Wilders, vainqueur surprise des élections de novembre 2023, qui a renoncé à ses ambitions de devenir Premier ministre après qu’au moins un parti de la coalition a menacé de se retirer des négociations.

Le Monde avec l’AFP

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