Les Pays-Bas battent la Turquie et défient l’Angleterre en demi-finale de l’Euro 2024
Le match : 2-1
Pourtant « à domicile » ce samedi soir à Berlin, les Turcs se sont fait retourner par une équipe des Pays-Bas malicieuse (2-1). Longtemps devant, l’équipe de Vincenzo Montella pensait avoir pris le meilleur sur une équipe néerlandaise sans idées mais s’est transformée dès que la partie s’est approchée de son épilogue.
Mené depuis la 34e minute et une tête du défenseur Samet Akaydin sur une offrande d’Arda Güler (voir ailleurs), les Oranjes ont finalement réagi à 20 minutes de la fin. Stefan de Vrij (70e) a réveillé son équipe d’une tête puissante puis le latéral droit Mert Müldür, sous la pression de Cody Gakpo, a malheureusement battu son propre gardien au passage (76e).
Si le match avait été animé jusque-là, il s’est enflammé dans les dernières minutes. Van de Ven et Joey Veerman se sont sacrifiés in extremis devant Zeki Çelik et Kerem Aktürkoglu (84e minute) pour éviter la prolongation. Poussés par leurs nombreux supporters, les Turcs ont ensuite vu Cenk Tosun envoyer une tête juste à côté (88e minute) et Aktürkoglu manquer à son tour le cadre (90e minute + 1 minute).
6
Les Pays-Bas ont atteint les demi-finales de l’Euro pour la 6e fois de leur histoire, comme l’Espagne et la France. Seule l’Allemagne a atteint les quatre dernières fois plus de fois (9 fois).
Vaillante jusqu’au bout, à l’image de Denzel Dumfries sur le terrain épuisé au coup de sifflet final, l’équipe de Ronald Koeman s’est battue pour atteindre le dernier carré. Elle défiera l’Angleterre, qui a battu la Suisse plus tôt dans la journée (1-1, 5-3 aux tirs au but), le 10 juillet à Dortmund pour une place en finale.
Le joueur : Arda Güler, le diamant turc
Le jeune Madrilène a livré un récital face aux Oranjes malgré la défaite. Constamment disponible, juste dans chacune de ses exécutions balle au pied, Güler a impressionné du début à la fin. Son caviar (du pied droit, son mauvais pied) pour Akaydin sur le but des siens a longtemps valu de l’or (34e).
Héritier de Mesut Özil et de son style dans de nombreuses situations, il a d’ailleurs failli marquer. Un somptueux coup franc de 26 mètres, qu’il avait lui-même obtenu, d’une trajectoire fugace, a fracassé le poteau droit de Bart Verbruggen (56e) et laissé les Néerlandais toujours en vie. Un match plein de personnalité pour le numéro 8 qui, malgré la déception liée à l’élimination, aura marqué le tournoi de son empreinte (un but, deux passes décisives).