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Les patrons de Rogers, Shaw et Quebecor en mode séduction à Ottawa


Les patrons de Rogers, Shaw et Quebecor ont défendu le projet de fusion controversé devant les députés fédéraux au lendemain d’une décision historique de la Cour d’appel fédérale qui leur a donné le feu vert pour l’accord de 26 milliards de dollars.

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Ce dernier a rejeté mardi un appel du Bureau de la concurrence, qui avait vu sa contestation de la fusion dans un premier temps rejetée par le Tribunal de la concurrence fin décembre.

Le PDG de Rogers, Tony Staffieri, a tenté mercredi de convaincre les membres du comité de l’industrie que la fusion profiterait aux consommateurs et déclencherait de nombreux investissements technologiques dépassant les 10 milliards de dollars.

Lors de son témoignage au Parlement, le chef de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, s’en est pris à Telus, un joueur dominant dans le marché de l’Ouest canadien, qui s’oppose farouchement à la transaction.

M. Péladeau a accusé Telus de se prêter à des tactiques « machiavéliques » et « toxiques » en « multipliant les recours devant les tribunaux », « des campagnes de désinformation sournoises et des efforts de lobbying intensifs » pour tenter de bloquer le projet.

M. Staffieri a affirmé que Quebecor était l’acteur le plus susceptible d’implanter « rapidement » un réseau 5G dans l’Ouest, empiétant ainsi sur les plates-bandes de Telus.

Quebecor est entré en scène en juin dernier après que Rogers et Shaw aient été contraints de vendre l’activité de téléphonie cellulaire à une autre société afin que la fusion puisse se poursuivre. Quebecor ferait l’acquisition de Freedom Mobile, une filiale de Shaw, pour 2,85 milliards de dollars.

Témoignant devant des chefs d’entreprise, un expert de l’Université Carleton a dénoncé la fusion car elle conduirait à une plus grande concentration dans un secteur déjà très anticoncurrentiel de l’économie, a-t-il déclaré.

« J’aimerais croire que notre priorité est la compétition, mais les actes parlent plus que les mots », a-t-il déploré.

La voie étant maintenant presque complètement dégagée après la décision de la Cour d’appel, il ne reste que la bénédiction du ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, pour l’acquisition de Freedom Mobile par Vidéotron, une filiale de Québecor, au coût de 2,85 milliards de dollars. .

Cependant, cela doit arriver plus tôt que tard étant donné la date limite du 31 janvier pour conclure la transaction.

M. Champagne avait apposé deux conditions avant de donner son feu vert : que Vidéotron (propriété de Québecor) conserve les licences de Freedom Mobile pendant une décennie et que les prix soient réduits pour les consommateurs.

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