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Nouvelles

Cinq agents des cimetières de Marseille lourdement sanctionnés

Licenciés depuis début février, cinq agents des pompes funèbres de la Ville de Marseille ont dû s’expliquer sur le sujet la disparition de deux corps et deux exhumations non conformes, car les concessions n’étaient pas achevées. Des sacs d’ossements non identifiés ont été retrouvés à l’ossuaire du cimetière Saint-Pierre.

Plus de dix heures de comparution pour des sanctions radicales : quatre retraites automatiques et une suspension de deux ans pour le plus jeune des agents incriminés. L’officier le plus haut gradé, chef de division, a été le premier à être évincé, alors qu’il lui restait quatre ans de service.

« C’est la fin d’une vie, 37 ans qui se terminent«  a résumé Philippe Angelelli de la CFE-CGC CFTC. Il lui est reproché de ne pas avoir empêché « dysfonctionnements graves » constaté par une enquête interne, selon la mairie de Marseille. Selon le syndicaliste, « Les agents paient le prix d’un service désorganisé depuis des décennies. »

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Vol de dents en or ?

Sans que cela soit mentionné dans la notification de leur comparution devant la commission de discipline, une enquête sur vol de dents en or est en cours et les agents ont été interrogés à ce sujet. Ils le nient catégoriquement.

« Je n’ai jamais volé un bonbon ! Alors des dents en or, pensez-vous ! C’est à l’opposé des valeurs que j’enseigne à mes enfants », s’insurge le plus jeune agent en poste depuis quatre ans. Son aîné est catégorique : « Je crois en Dieu. C’est interdit par nos valeurs. Nous sommes salis. Tout cela parce qu’ils veulent devenir privés. Nous sommes des boucs émissaireslampistes ».

Patrick, 40 ans de carrière dans les cimetières, craqué lors de son passage devant le « tribunal«  où siégeaient l’ensemble de la DRH, un député de la ville de Marseille et les syndicats, le tout arbitré par un juge professionnel. « On nous jette comme de la merde pour des choses qu’on n’a pas faites ! Je n’en peux plus. Je ne veux plus voir ces gens. » En larmes, il défend son travail de fossoyeur.

« Chaque jour, nous retirons les os et la boue du camion. Quand vous tenez un enfant dans vos mains et que la mère vous dit : ‘Fais le meilleur pour ma petite’… Tu ne la ramènes pas ! «  Sébastien, lui, tient bon grâce à ses trois enfants, car chaque jour, il est confronté à la mort. « C’est un travail très difficile. Et je vais avoir du mal à me remettre de ces accusations. J’ai toujours effectué mon travail consciencieusement. Je n’étais même pas présent lors des faits incriminés !

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Une trentaine de militants sont venus soutenir leurs confrères
Une trentaine de militants sont venus soutenir leurs confrères © Radio-France
Christophe Van Veen

Michael Casanova, de la CGT, a défendu quatre cas et a conclu que « les sanctions ne résolvent pas les problèmes. Nous devons nous asseoir autour de la table et voir comment mieux travaillercomment recruter ». Il ne comprend pas pourquoi nous n’avons pas attendu les conclusions de l’enquête administrative interne et « Que tout le blâme soit imputé à ces artistes. »

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Les cinq agents témoigneront un recours au tribunal administratif dès que les avis de sanctions seront validés par le maire Benoit Payan. Les responsables RH de la Ville, présents sur place, n’ont pas souhaité répondre à nos questions. Dans un communiqué publié après la commission, ce lundi soir, la Ville de Marseille souligne avoir demandé des « sanctions exemplaires » après la révélation de «dysfonctionnements graves« .

Cammile Bussière

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