L’expérience est traumatisante, parfois dramatique, et les images impressionnantes. Depuis 2020, plusieurs pêcheurs ont été attaqués par des orques alors qu’ils se trouvaient dans leurs bateaux, au large. Lorsque cela se produit, les navires coulent et le dénouement peut être tragique pour les occupants. De nombreuses questions entourent ce nouvel engouement pour les animaux marins.
Les scientifiques se demandent ce qui motive les orques à agir ainsi. Une nouvelle étude espagnole, publiée en juin dans Ocean & Coastal Management, avance une théorie différente : les orques pourraient utiliser les moteurs des bateaux comme cibles pour s’entraîner à la chasse.
Les orques de la péninsule ibérique se nourrissent de thon rouge de l’Atlantique. Cependant, selon les données des chercheurs, basées sur les déclarations des agresseurs, 47 % des attaques (sur 597 événements de ce type) ont eu lieu lorsque les orques semblaient attirées par le navire.
L’équipe de chercheurs dirigée par Bruno Diaz Lopez a modélisé les déplacements des orques en fonction des saisons, à partir de ces données d’attaque. Ils ont rapidement pu constater que les déplacements des thons et des orques étaient similaires et dictés par les réalités climatiques et environnementales. En bref, lorsque le thon arrive quelque part, les orques le suivent de près.
Longtemps en danger, le thon rouge de l’Atlantique est aujourd’hui sorti d’affaire, notamment grâce à la réglementation de la pêche. Étant plus nombreux dans les eaux où chassent les orques, ces dernières passent moins de temps à chercher de la nourriture et ont donc plus de temps pour jouer. « Si on mange à satiété, on n’a plus le temps de jouer »résume Bruno Diaz Lopez pour Live Science.
Selon les chercheurs, les animaux utiliseraient donc les moteurs des bateaux comme leurres pour s’entraîner à attraper des thons. En effet, les thons rouges ne sont pas faciles à piéger. Pesant parfois plusieurs centaines de kilos à maturité, ils se déplacent en banc et nagent très vite. Pour les attraper, les orques se regroupent en groupe et chargent sur le banc. « Un orc frappe et l’autre contre-attaque. » explique l’auteur de l’étude.
Cette première étape, qui permet d’isoler un thon du banc puis de le poursuivre jusqu’à épuisement, semble être celle qui se répète sur les bateaux de pêche. Si Bruno Diaz Lopez pense que « Jouer c’est apprendre »D’autres chercheurs restent convaincus que les orques n’attaquent pas les bateaux avec la conscience d’être entraînés à la chasse.
« Leurs jeux sont comme ceux des enfants, sans but précis mais avec, en fait, pour conséquence de construire de nouvelles capacités cognitives et physiques »note Erich Hoyt, un chercheur non impliqué dans l’étude.
GrP1
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