Les organisateurs s'inquiètent de la recrudescence des cas de Covid-19 à trois semaines des JO
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Les organisateurs s’inquiètent de la recrudescence des cas de Covid-19 à trois semaines des JO

Après la tenue sous cloche des Jeux olympiques de Tokyo en 2020, le personnel et les athlètes en compétition s’inquiètent et craignent un risque de contamination qui les forcerait à déclarer forfait.

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A trois semaines des Jeux, les infections au Covid-19 sont en hausse. Les organisateurs des Jeux craignent que cela puisse avoir un impact sur le bon déroulement de la compétition. (HTTPS://IMAGEBROKER.COM/10186143)

A un peu plus de deux semaines des Jeux olympiques, c’est une nouvelle source d’inquiétude pour les organisateurs. La recrudescence des cas de Covid-19, même si elle est difficile à mesurer car peu de patients se font tester, rappelle de mauvais souvenirs aux sportifs. Certains ont déjà vécu les Jeux de Tokyo sous cloche en 2020. Les athlètes en compétition sont inquiets et craignent un risque de contamination, qui les forcerait à déclarer forfait.

Pour son stage de préparation la semaine prochaine à Vichy, l’équipe de France de natation s’impose des consignes très strictes. Elles sont fixées par le médecin de la fédération, Sébastien Le Garrec.

« Tout le personnel devra passer des tests antigéniques avant son arrivée. Les médias qui seront présents devront passer des tests. »

Sébastien Le Garrec, médecin de la Fédération française de natation

à franceinfo

C’est un protocole que l’on croyait d’un autre temps, loin d’être une précaution superflue : plusieurs cyclistes ont attrapé le Covid début juin sur le critérium du Dauphiné, et certains ont été contraints de déclarer forfait sur le Tour de France. L’une des candidates françaises aux médailles en athlétisme, Cyréna Samba-Mayela, a récemment dû déclarer forfait pour les championnats de France. A ce stade, elle n’a toujours pas repris la compétition à deux semaines des JO.

En cas de symptômes, et si le test antigénique d’un athlète est positif, il est impossible de concourir aux épreuves, selon Sébastien Le Garrec, qui est également responsable du pôle médical de l’Insep : «Quand on est malade, on ne va pas faire de sport. On sait qu’il y a des risques de maladies cardiaques pendant l’effort dans ce cas. Or, on a des gens qui sont asymptomatiques : il serait évidemment très difficile d’interdire à un sportif parfaitement asymptomatique, même s’il est porteur du virus, d’aller à une finale olympique. »

Pour le moment, le port systématique du masque n’est pas prévu. Des bornes de gel hydroalcoolique seront tout de même installées au restaurant et à la clinique du village des athlètes.

La Fédération française de judo a publié lundi 8 juillet un communiqué de presse pour annoncer que le stage de préparation olympique de l’équipe de France masculine au CREPS de Montpellier a été écourté en raison d’un cas de Covid-19 touchant l’un des participants au stage. De quoi apaiser les inquiétudes sur une éventuelle résurgence de l’épidémie à moins de trois semaines du début des Jeux olympiques.

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