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Les ordinateurs quantiques chinois viennent-ils de briser nos systèmes de cryptage ?

Les ordinateurs quantiques chinois viennent-ils de briser nos systèmes de cryptage ?

Des chercheurs chinois ont récemment créé le buzz après avoir utilisé avec succès un ordinateur quantique pour décrypter des données cryptées avec l’algorithme RSA. Une prouesse qui, à première vue, pourrait compromettre la cybersécurité mondiale. Mais il y a un mais…

La Chine a-t-elle brisé les systèmes de cryptage AES et RSA ? Un article récent de chercheurs de l’Université de Shanghai, publié dans la revue Journal chinois des ordinateursdémontré que le ordinateurs quantiquesordinateurs quantiques de D-Wave peut briser certaines méthodes de cryptage. La faiblesse des algorithmes de chiffrement actuels face aux futurs ordinateurs quantiques est connue et de nombreux chercheurs travaillent actuellement sur la « cryptographie post-quantique ».

Les chercheurs ont utilisé le système de recuit quantique de D-Wave, avec des modèles d’Ising et d’optimisation binairebinaire quadratique sans contrainte (QUBO) pour factoriser des entiers protégés par le cryptage RSA. Ils ont ensuite pu décrypter les données protégées par un cryptage RSA 50 bits. Le RSA est principalement utilisé pour signatures numériquessignatures numériquestandis que l’AES, plus sécurisé, est utilisé pour les données. Cependant, les chercheurs ont également montré que les chiffrements par blocs Ici, Rectangle Et Cadeau-64 étaient vulnérables, les algorithmes utilisés dans le cryptage AES.

RSA-50 est un cryptage très faible

Cependant, le risque doit être nuancé. Si les travaux des chercheurs chinois constituent une étape de plus, nous sommes encore loin de la fin de la sécurité des données avec le chiffrement actuel. Le cryptage RSA moderne utilise des clés de 2 048 bits. Cela représente une différence de 1998 bits. Ce n’est pas 40 fois plus gros, mais 21998 plus grand, soit 2,87 x 10601un numéro à 601 chiffres.

Le cryptage utilisé aujourd’hui pour protéger nos données, lors de la navigation sur le Web ou pour tout service de communication, est donc bien plus complexe que celui brisé par les chercheurs. Dès 2005, des scientifiques ont réussi à casser un cryptage RSA avec une clé de 640 bits, même si cela a nécessité 80 processeurs et plus de quatre mois de calculs. Si cette avancée est significative pour l’informatique quantique, elle ne remet pas en cause la sécurité de nos données, du moins pour le moment.

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