Les opérations humanitaires de l’ONU à Gaza sont au point mort
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L’armée israélienne a mené lundi 26 août des frappes meurtrières dans la bande de Gaza, au lendemain d’une escalade à la frontière israélo-libanaise où les tensions avec le Hezbollah ne cessent de monter depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien. Pendant ce temps, les médiateurs égyptien, qatarien et américain tentent toujours d’obtenir un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, assorti de la libération d’otages en échange de prisonniers palestiniens. Un nouveau cycle de négociations a débuté jeudi au Caire avec les Israéliens.
Le Hamas est engagé dans une guerre contre Israël déclenchée par son attaque inédite sur le sol israélien le 7 octobre, qui s’est soldée par la mort de 1.199 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’Agence France-Presse (AFP) à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 105 se trouvent toujours à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée. La campagne militaire israélienne lancée en représailles a fait 40.405 morts et 93.468 blessés dans le territoire palestinien, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dimanche, sans que ces données soient vérifiées.
Les opérations humanitaires de l’ONU à Gaza sont au point mort, selon un haut responsable
L’ONU a été contrainte d’interrompre lundi ses opérations humanitaires dans la bande de Gaza en raison d’un nouvel ordre d’évacuation israélien visant Deir Al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, selon un haut responsable de l’ONU cité par l’AFP.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas en octobre, l’ONU a parfois dû « retarder ou faire une pause » dans ses opérations, « mais jamais au point de dire concrètement qu’on ne peut plus rien faire » comme c’est le cas actuellement, a-t-il ajouté, assurant qu’il souhaitait néanmoins reprendre les opérations le plus rapidement possible.
Frappes du Hezbollah : « les équilibres stratégiques ont subi des changements fondamentaux au détriment » d’Israël, selon l’Iran
L’Iran a salué lundi l’attaque menée la veille par le Hezbollah libanais, son allié, contre des positions israéliennes. Le mouvement islamiste libanais a annoncé dimanche avoir lancé des centaines de drones et de roquettes sur Israël pour venger la mort d’un de ses chefs militaires, Fouad Chokr, tué dans une frappe israélienne le 30 juillet à Beyrouth.
Suite à cette opération, « les équilibres stratégiques ont subi des changements fondamentaux au détriment » d’Israël, a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, sur X. L’armée israélienne a « a perdu son pouvoir offensif et dissuasif » et je dois maintenant « se défendre contre les frappes stratégiques »M. Kanaani a ajouté.
L’armée israélienne n’a signalé aucune victime dans les frappes du Hezbollah, citant seulement « dommages mineurs »L’armée iranienne a notamment affirmé avoir déjoué une attaque de grande envergure du Hezbollah, un groupe chiite financé et armé par l’Iran, en menant plusieurs frappes au Liban. Israël, ennemi juré de la République islamique d’Iran, « Il peut tenter de cacher, de déformer ou de censurer certains faits concernant les opérations du Hezbollah, mais il sait très bien que les faits ne changeront pas »M. Kanaani a poursuivi.
Le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, a également salué l’opération du Hezbollah dimanche, affirmant qu’elle « avait ciblé avec succès des installations militaires et de renseignement sensibles » en Israël.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre, le Hezbollah et l’armée israélienne échangent des tirs quasi quotidiens à la frontière israélo-libanaise. Les tensions se sont aggravées ces dernières semaines, alimentant les craintes d’un embrasement régional.
Gaza : les ONG de défense des journalistes appellent l’UE à faire pression sur Israël
Une soixantaine d’organisations internationales de défense de la presse appellent lundi l’Union européenne à suspendre son accord d’association avec Israël. Depuis l’attaque du mouvement islamiste le 7 octobre sur le sol israélien, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a pris une série de mesures « restreindre la liberté des médias, ce qui a effectivement abouti à l’instauration d’un régime de censure »écrivent au Comité pour la protection des journalistes (CPJ), à Reporters sans frontières (RSF), à Human Rights Watch (HRW) et à la Fédération européenne des journalistes (FEJ), dans cette lettre dont l’Agence France-Presse (AFP) a obtenu copie.
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Ils demandent au chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, et au commissaire au commerce, Valdis Dombrovskis, de suspendre l’accord d’association – qui couvre notamment le commerce – et « Des sanctions ciblées contre les responsables » violations des droits de l’homme. Depuis le 7 octobre, plus d’une centaine de journalistes palestiniens ont péri dans le conflit, ainsi que deux Israéliens et trois Libanais, ce qui porte à 100 le nombre total de journalistes tués dans le conflit. « la période la plus meurtrière » pour la presse depuis des décennies. Certaines des victimes ont peut-être été «ciblé»accuser les organisations signataires.