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Lundi 20 mai, 2 700 policiers et gendarmes sont mobilisés en Nouvelle-Calédonie pour rétablir l’ordre. Sur certains barrages routiers, des drapeaux blancs apparaissent et laissent espérer la reprise du dialogue
Des enfants balaient la rue devant des épaves de voitures, en Nouvelle-Calédonie. Dans le quartier de Magenta, durement touché, un drapeau blanc flotte. Ici, les jeunes disent stop à la violence. « Les mamans et les papas ne dorment pas. Alors aujourd’hui, on a dit qu’on allait arrêter tout ça. Il y a trop de morts en ce moment », confie l’un d’eux. Les services municipaux et les habitants ont décidé de retrousser leurs manches pour collecter les déchets.
Dans un autre quartier où se trouvent des drapeaux blancs, les voitures roulent lentement. La barrière filtrante consiste à bloquer d’éventuels émeutiers et à sécuriser les habitations. Ceux qui nous regardent sont bien protégés, mais le retour à la normale prendra du temps. Le dialogue reste fragile, alors que la police tente de dégager la route vers l’aéroport. De nombreuses barricades sont encore présentes. A Nouméa, un habitant rapporte également « beaucoup de détournements de voitures » s’est produit pendant la journée