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les obsessions d’Aly Diouara, investi par LFI à la place de Raquel Garrido

Le récit X de ce Franco-Gambien, fonctionnaire à la mairie de Drancy, regorge de références aux « Juifs » et aux « Blancs ». Le 30 juin, il briguera le siège de député de l’Insoumise Raquel Guarrido, rejeté par LFI.

La Sainte Alliance des gauches contre« extrème droite » ne tardera pas à disparaître. Au lendemain d’un accord ambitieux entre LFI, le PS, les Écologistes, le Parti communiste ou encore le NPA, la liste des candidats aux législatives publiée par le Nouveau Front populaire révèle les premières tensions. Car il avait été convenu que tous les députés sortants seraient réinvestis, et que plusieurs élus insoumis, dont Alexis Corbière et Raquel Garrido, étaient en réalité exclus de la nouvelle composition. Les concernés ont immédiatement dénoncé un « purge » orchestrée par Jean-Luc Mélenchon contre ceux qui ont eu l’audace de lui tenir tête dans le passé.

Très vite, les ténors de la gauche ont emboîté le pas, réclamant des éclaircissements sur ces décisions. Raquel Garrido s’est directement rebellée contre l’homme nommé à sa place, « un pseudo rebelle qui est, dans la ville, employé de Madame Lagarde (épouse de Jean-Christophe Lagarde, battue aux dernières élections législatives par Madame Garrido elle-même, NDLR) à la mairie de Drancy ».

Ce lien mis à part, le profil d’Aly Diouara, un Franco-Gambien très impliqué dans la vie associative en Seine-Saint-Denis, pose question, tant il semble obsédé par « Les Juifs » et par le « Blancs » sur ses réseaux sociaux.

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Le sionisme et les « Juifs »

Aly Diouara est fonctionnaire territorial à la mairie de Drancy. Il est également co-fondateur et président du collectif citoyen « La Seine-Saint-Denis au cœur »veut « placer les habitants de notre territoire au centre des préoccupations et des débats politiques ». En 2022, il se présente aux élections législatives sous la bannière de son collectif, et rassemble 8,7 % des voix au premier tour. Plus récemment, Aly Diouara s’est également beaucoup investi aux côtés de La France insoumise à La Courneuve, dans le cadre des élections européennes. Le parti d’extrême gauche y a obtenu son meilleur score, avec 58,12% des voix.

Durant cette campagne, il s’est également fortement opposé aux autres partis de gauche, et notamment au Parti socialiste de Raphaël Glucksmann. Parfois avec une certaine ambiguïté. Dans un tweet daté du 12 mai, l’homme réclame « rejeter avec force et dégoût les discours nationaux de certains de nos dirigeants locaux »Et « parmi eux, les élus du Parti socialiste de Seine-Saint-Denis qui font campagne (sans aucune honte) pour le candidat sioniste de la droite libérale de gauche (sic), Raphaël Glucksmann ».

Capture d’écran

En mars 2022, il avait déjà publié un message ambigu sur les Juifs : « Israël donne son feu vert pour accueillir des réfugiés ukrainiens… juifs. Euh… Ah ok”.

Capture d’écran

Obsession de la couleur de la peau

Mais la véritable obsession d’Aly Diouara semble être la couleur de peau. En août 2022, le fonctionnaire, qui aimait visiblement déjà s’en prendre à la gauche, partageait une photo de plusieurs dirigeants socialistes et insoumis, dont Olivier Faure, Clémentine Autain et Alexis Corbière. Il a écrit en légende : « Bonjour les Blancs, dites… on ne vous dérange pas trop dans votre remake de la conférence de Berlin ? »en référence à cette rencontre entre plusieurs pays occidentaux en 1884-1885 sur la partition et la division de l’Afrique.

Capture d’écran

Un mois plus tôt, Aly Diouara avait déjà fustigé « tous ces BLANCS qui décident où et comment vivront les mendiants (noirs, arabes, indo-pakistanais & co) ». En septembre 2022, il récidive : « Bonjour les blancs ». En avril 2024, il critique Bruno Retailleau « pour apporter du soutien à un couple de délinquants blancs et bourgeois »en l’occurrence François Fillon et son épouse, condamnés par la Cour de cassation dans l’affaire des emplois fictifs.

Anthologie de l’obsession d’Aly Diouara pour les « blancs »

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Soutien de l’Imam Iquioussen

Mais ce n’est pas tout. A l’été 2022, Aly Diouara a également apporté à plusieurs reprises son soutien à l’imam Hassan Iquioussen, expulsé au Maroc pour des discours. « haineux envers les valeurs de la République, dont la laïcité » Et « l’égalité entre les femmes et les hommes »ainsi que le développement de thèses « antisémite » Et « conspirateurs autour de l’islamophobie ». En juillet 2022, le responsable franco-gambien estimait ainsi sur « L’islamophobie est avant tout un racisme d’État »dans un discours proche de celui prononcé par les partisans des Frères musulmans. « Mon soutien à l’homme, à ses enfants et petits-enfants et à toutes les victimes de ce climat raciste (sic) hostile »il a écrit.

Capture d’écran

Quelques jours plus tard, il dénonçait « une chasse à l’homme institutionnelle » contre ce même imam. « Je ne sais pas si on se rend compte de la violence du délire et du silence politique qui va avec, mais c’est de la folie… »

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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