Les obsèques d’Alain Delon auront lieu samedi en petit comité dans la chapelle privée de sa propriété de Douchy – Libération

Les obsèques d’Alain Delon auront lieu ce samedi 24 août à Douchy (Loiret), a annoncé Jean-Michel Di Falco, ancien évêque de Gap qui célébrera les obsèques dans la chapelle privée du domaine. L’homme de foi, longtemps l’une des figures les plus médiatiques de l’Eglise de France, officiera « à la demande de l’acteur », En 2017, Mgr Di Falco avait célébré les obsèques de l’actrice Mireille Darc, qui fut la compagne d’Alain Delon pendant quinze ans et qui vivait avec lui à Douchy. Ses enfants Anthony, Anouchka et Alain Fabien seront entourés de quelques amis, selon CNews, qui indique que les obsèques auront lieu à 17 heures

Alain Delon avait tout organisé pour être enterré dans sa propriété avec ses chiens. Dans une archive de la télévision suisse RTS, l’acteur a raconté, aux côtés de sa fille Anouchka, ce qu’il avait mis en place pour son enterrement. « Sur ma propriété, j’ai un cimetière, j’ai les 45 chiens de toute ma vie. Au milieu d’eux, j’ai fait construire une très belle chapelle où il y a six places. Je serai enterrée là, au milieu de mes chiens. Après, celui qui voudra me rejoindre, ma fille, sa mère… Je ne sais pas… J’ai les autorisations, tout est fait, tout est prêt. » Une procédure qui nécessitait une autorisation de « titre exceptionnel ».

L’arrêté autorisant l’inhumation de l’acteur à son domicile a été signé mardi après-midi par le préfet du Loiret, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier. Il a été transmis à sa famille, au maire, à l’Agence régionale de santé et aux pompes funèbres.

Alain Delon avait également demandé que son enterrement n’ait lieu qu’en présence de quelques dizaines de proches. La fleuriste du village, Agnès Bourgoin, a indiqué avoir reçu « plusieurs commandes de personnes invitées aux funérailles », sans donner de nom. L’acteur ne sera cependant pas enterré à côté de son chien Loubo, comme l’a souhaité l’acteur : « Si je meurs avant lui, je demanderai au vétérinaire de nous laisser partir ensemble. Il l’euthanasiera pour qu’il meure dans mes bras. Je préfère faire ça plutôt que de savoir qu’il mourra sur ma tombe dans de telles souffrances. »l’acteur avait mentionné à l’hebdomadaire Paris Match.

Interrogé sur un hommage national en 2018, l’acteur a répondu sur le plateau de Thé ou café sur France 2 : « Non, non, absolument pas, absolument pas ! » Une cérémonie moins formelle avec des acteurs du secteur et ouverte au public est néanmoins envisagée, selon BFMTV, dans le courant du mois de septembre.

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