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Les numéros 9, principaux acteurs du marché des transferts

Pou le jeu des chaises musicales s’accélère, il est normal qu’une première place trouve preneur. En annonçant l’arrivée du demi de mêlée international Nolann Le Garrec (22 ans, 5 sélections) à l’été 2025, le Stade Rochelais n’a pas seulement frappé un coup retentissant sur le marché des transferts. En attirant l’un des grands espoirs du rugby français pour assurer la relève…

Pou le jeu des chaises musicales s’accélère, il est normal qu’une première place trouve preneur. En annonçant l’arrivée du demi de mêlée international Nolann Le Garrec (22 ans, 5 sélections) à l’été 2025, le Stade Rochelais n’a pas seulement frappé un coup retentissant sur le marché des transferts. En attirant l’un des grands espoirs du rugby français pour assurer la succession de Tawera Kerr-Barlow derrière sa mêlée, il a peut-être aussi été l’un des déclencheurs d’une valse de joueurs au poste de numéro 9 en Top 14.

Tant que l’encre n’a pas séché sur les contrats, le conditionnel reste en vigueur. Mais les spécialistes du poste font actuellement partie des animateurs les plus efficaces du marché des transferts du Top 14. « Les demis de mêlée seront le sujet de la seconde moitié de 2024 », affirme un agent influent du secteur.

Grands espoirs, cadres confirmés, internationaux… Plusieurs noms particulièrement clinquants circulent actuellement sur les bureaux des présidents de Top 14. À commencer par celui de Montpellier, formé à Biscarrosse, Léo Coly (24 ans). Le demi de mêlée, passé par Mont-de-Marsan, a encore un an pour honorer son contrat dans l’Hérault. Mais alors qu’il vient de vivre une saison éprouvante, sous la menace constante de la relégation, il dispose d’une clause financière et sportive pour hâter son départ avant juillet 2026.

Dans l’antichambre du XV de France depuis le Six Nations 2023, le champion du monde des moins de 20 ans de 2019 présente un profil séduisant. Son nom revient avec insistance dans l’entourage de l’UBB où Yann Lesgourgues (33 ans) arrivera en fin de contrat en juin prochain. Mais les dirigeants bordelais affirment qu’il en est hors de question : « Hors sujet ! » Ce qu’accréditent les représentants des Landais en indiquant qu’aucune proposition formelle n’a été transmise.

Le CV de Léo Coly n’a pas seulement été présenté en Gironde : il a également atterri entre les mains des recruteurs de l’Aviron Bayonnais et du Racing 92.

Graou, Arata…

Autre hôte de la rubrique transferts, le Toulousain Paul Graou (28 ans). Selon Rugby Prime, le nom de la doublure d’Antoine Dupont, depuis 2022, aurait une nouvelle fois été soumis aux dirigeants du club basque tandis que Maxime Machenaud (35 ans) et Guillaume Rouet (36 ans) arrivent en fin de contrat. Un « temps nouveau », puisque comme l’indiquait « Sud Ouest » en octobre 2023, le Gersois était déjà venu visiter les installations de l’Aviron sans que cela n’ait eu de suite. Les représentants du joueur le confirment, son profil a été à nouveau présenté.

Et comme dans tout jeu de chaises musicales qui se respecte, sa décision pourrait avoir des conséquences sur celle de Santiago Arata. Comme l’indique « La Dépêche du Midi », l’international uruguayen de 27 ans, sous contrat jusqu’en 2026 avec Castres, dispose d’une clause de sortie à l’été 2025 : il serait suivi par le Stade Toulousain et le Racing.

Cette liste de noms est cohérente. Peut-elle être renforcée par celle de Baptiste Couilloud (27 ans, 17 sélections) ? Le meilleur buteur du dernier Top 14 sera en fin de contrat en juin 2025. Il a par le passé été l’objet de convoitises du Stade Français. Mais il aurait déjà donné son accord verbal pour une prolongation…

Jeoffro René

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