MISE À JOUR SUR LA SITUATION – Quelque 11 000 soldats nord-coréens seraient déjà déployés en Russie et auraient commencé à combattre les forces ukrainiennes dans la région de Koursk.
Les autorités ukrainiennes mettent en garde ce mercredi contre la possibilité d’une attaque aérienne russe majeure, qui pourrait affecter l’ensemble du territoire, y compris la capitale Kiev. Sur terre, les soldats nord-coréens seraient « engagés dans des opérations de combat » aux côtés de Moscou, selon les Etats-Unis. Le Figaro fait le point sur les derniers événements liés au conflit.
Les Nord-Coréens « engagés dans des opérations de combat » avec la Russie
Les États-Unis ont confirmé mardi 12 novembre que les troupes nord-coréennes étaient «engagé dans des opérations de combat» aux côtés de soldats russes dans la région russe de Koursk, dont une petite partie est occupée par les forces ukrainiennes, corroborant les accusations de Kiev. « Je peux le confirmer plus de 10 000 soldats nord-coréens envoyés en Russie la plupart sont arrivés dans la région de Koursk, où ils ont commencé à s’engager dans des opérations de combat avec les forces russes« , a déclaré mardi le porte-parole du Département d’État américain, Vedant Patel, soulignant « inquiétude» des États-Unis concernant cette alliance.
Selon Kiev, quelque 11 000 soldats nord-coréens sont déjà déployés en Russie et ont commencé à combattre les forces ukrainiennes dans la région de Koursk où ces dernières sont à l’offensive depuis août. Ce déploiement inquiète fortement les pays occidentaux qui soutiennent l’Ukraine.
Alerte aérienne dans toute l’Ukraine, Kyiv craint une attaque de missile sur la capitale
Les autorités ukrainiennes ont lancé mercredi une alerte aérienne à l’échelle du pays, confrontées, selon sa présidence, à une attaque de missiles russes sur sa capitale, Kiev.
Le président russe VladimirPoutine lance une attaque de missiles sur Kyiv», a écrit sur Telegram Andriy Yermak, le chef de cabinet du chef de l’Etat Volodymyr Zelensky.
Antony Blinken met la pression sur les Européens
Antony Blinken, dont les jours sont comptés à la tête de la diplomatie américaine, rencontre mercredi à Bruxelles des responsables de l’Otan et de l’Union européenne afin d’accélérer l’aide à l’Ukraine, potentiellement menacée par le retour de Donald Trump. Arrivé tard mardi soir pour une visite de moins de 24 heures, le secrétaire d’Etat doit avoir des entretiens avec le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte et avec ses homologues ukrainien Andriï Sybiga et européen Josep Borrell ainsi qu’avec Kaja Kallas qui succédera à M. . Borrell dans quelques semaines.
L’UE doit soutenir l’Ukraine »aussi longtemps que nécessaire, avec autant d’aide militaire, financière et humanitaire que nécessaire», a lancé cette dernière mardi lors de son audition devant les parlementaires européens. Le déplacement de M. Blinken dans la capitale belge revêt un caractère urgent, sur fond d’inquiétudes de la part de l’Ukraine et de nombreuses capitales du Vieux continent quant à la pérennité du soutien à Kiev après la réélection de Donald Trump le 5 novembre, à laquelle s’ajoute À cela s’ajoute une crise politique en Allemagne.
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D’autant que l’ancien président des Etats-Unis, qui reviendra à la Maison Blanche le 20 janvier, est déjà en mouvement : il s’est entretenu avec le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky, ainsi qu’avec le président russe Vladimir Poutine pour lui demander de ne pas pour provoquer une escalade de la guerre, selon le quotidien Washington Post. Le Kremlin a démenti que les deux hommes se soient parlé, une « pure invention », a insisté Moscou.