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Nouvelles sportives

Louisa Necib pas tendre avec Stéphanie Frappart après OL-Valenciennes

La demi-finale de Coupe de France entre l’OL et Valenciennes (3-0) a été marquée mardi soir par plusieurs décisions arbitrales litigieuses – et contestées – de Stéphanie Frappart. Dans Rothen s’enflamme, ce mercredi sur RMC, notre consultante Louisa Necib a jugé sans pincer le niveau de l’officiel. Et le niveau de l’arbitrage français dans son ensemble.

Un but refusé à Valenciennes, un penalty accordé à l’OL, le tout à 0-0 et avec une interprétation à chaque fois discutable… Stéphanie Frappart, arbitre de la première demi-finale de Coupe de France mardi soir au Groupama Stadium, s’est retrouvée montrée du doigt. par les Valenciennes et de nombreux observateurs après la réunion.

Présente à Rothen enflamme, ce mercredi sur RMC, l’ancienne internationale française Louisa Necib s’est également exprimée sur le cas de l’officielle, qu’elle a bien connu en D1 féminine il y a quelques années.

« Elle est souvent dépassée par le rythme, la vitesse de jeu, elle est trop loin des situations… »

« J’ai été arbitrée par elle pendant très longtemps, et ce n’était pas de la chance », grince Louisa Necib. « En fait, je veux déjà commencer par préciser qu’ici, on critique l’arbitre, et non la femme. Parce que quand on juge les performances des femmes, elles le prennent souvent pour elles-mêmes. Mais ici on critique les compétences. Et si elles sont des femmes ou des hommes, je trouve que généralement l’arbitre français est mauvais. On leur a donné le VAR, la technologie sur la ligne de but, on leur a donné plein de choses pour améliorer l’arbitrage, mais même en ayant les images derrière, souvent les interprétations ne sont pas bonnes. Généralement Je trouve que l’arbitre français manque de beaucoup de pédagogie, d’échange, de communication. »

Et Frappart ne fait donc pas exception. « C’est ce que je pouvais reprocher à Stéphanie Frappart à l’époque, lorsqu’elle nous arbitrait, poursuit Louisa Necib. « On les met (les arbitres) sur un piédestal, donc on n’a droit à aucune explication, à aucun échange, on se retourne tout de suite les uns contre les autres… La relation arbitre-joueur ou arbitre-joueur devient très compliquée. (.. .) Dès qu’on voulait des explications, un retour sur une situation qu’elle avait pu juger, c’était tout de suite ‘on prend du recul’, d’un mouvement de bras… Et ça je trouve que c’est dommage. « 

D’autant que pour Louisa Necib, les décisions en question ne sont pas toujours les bonnes. « Malheureusement pour Stéphanie Frappart, elle rate très souvent ses matchs », estime-t-elle. « Elle a rarement la maîtrise du match, elle est souvent dépassée par le rythme, la vitesse de jeu, elle est trop loin des situations… Quand on est à 30 m d’un enchaînement de jeu, c’est difficile de la juger. Hier (mardi) c’était très, très compliqué. Elle a déformé le match. Elle a transformé le scénario du match. Sur le but refusé on peut éventuellement comprendre son interprétation en disant qu’O’Brien a été touché aux jambes, même si pour moi il ne joue pas du tout le ballon. (…) Mais sur le penalty, il y a deux joueurs qui jouent bras dessus, bras dessous dans la surface de réparation. A 0-0, donner un penalty comme celui-là, c’est époustouflant pour moi. »

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Jeoffro René

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