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Les négociations sur la trêve à Gaza reprendront la semaine prochaine après une nouvelle proposition américaine

À Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 16 août 2024.

Les négociations sur un cessez-le-feu et la libération des otages à Gaza reprendront au Caire la semaine prochaine après 48 heures de négociations. « constructif » et qui a eu lieu en « une atmosphère » positif à Doha, selon un communiqué conjoint publié vendredi 16 août par les États-Unis, le Qatar et l’Égypte.

Washington a annoncé avoir soumis une nouvelle proposition de compromis, soutenue par l’Égypte et le Qatar, afin de « combler les lacunes restantes » et qui se rapportent à la « mise en œuvre » d’un accord entre Israël et le Hamas, selon un communiqué de la Maison Blanche.

La proposition américaine s’appuie sur une feuille de route présentée par le président américain Joe Biden fin mai, qui prévoit des phases pour une cessation des hostilités et la libération des otages capturés lors de l’attaque du 7 octobre dans le sud d’Israël. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken se rendra en Israël ce week-end pour faire avancer un accord de cessez-le-feu à Gaza, a annoncé vendredi le département d’Etat.

Maintien des forces dans la bande de Gaza

Le mouvement palestinien Hamas ne participe pas aux négociations de Doha mais est en contact régulier avec les médiateurs, qui lui ont transmis vendredi soir ce qu’ils ont présenté comme une proposition de compromis. Le Hamas a rejeté la proposition « nouvelles conditions » Israël soutient la proposition des médiateurs américain, qatari et égyptien, ont indiqué vendredi à l’Agence France-Presse (AFP) deux de ses responsables.

LE  » nouvelles «  Les conditions israéliennes incluent le maintien de forces dans la bande de Gaza le long des frontières avec l’Egypte, a déclaré l’un des dirigeants du mouvement islamiste, s’exprimant sous couvert d’anonymat. « Nous n’accepterons rien de moins qu’un cessez-le-feu complet, un retrait complet des troupes israéliennes de la bande de Gaza et le retour des déplacés, un accord d’échange » otages contre prisonniers, a-t-il ajouté. Cette proposition « ne garantit pas ce qui a été accepté par le Hamas le 2 juillet »a ajouté le leader du mouvement islamiste palestinien à l’AFP.

Un autre responsable du Hamas a accusé vendredi la délégation israélienne d’avoir « fixer de nouvelles conditions (…) « conformément à sa politique d’obstruction ». Il cite notamment « maintenir des troupes dans le corridor de Philadelphie »le long de la frontière avec l’Égypte, et « un droit de veto sur les noms de certains prisonniers ou la possibilité d’expulser certains d’entre eux à leur libération. »

« Nous n’avons jamais été aussi proches » d’un accord, a assuré Joe Biden vendredi. « Nous n’y sommes pas encore »a encore déclaré le président américain en marge d’une cérémonie dans le bureau ovale, avant d’ajouter qu’un compromis était « beaucoup plus proche qu’il y a trois jours. »

«Des hauts responsables de nos gouvernements devraient se réunir au Caire avant la fin de la semaine prochaine dans le but de conclure un accord.»le communiqué de presse explique. « La voie est désormais tracée pour parvenir à un tel résultat, qui permettra de sauver des vies, d’apporter une aide à la population de Gaza et de réduire les tensions régionales. »les trois pays estiment.

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Comme l’ont déclaré les dirigeants des trois pays la semaine dernière, « Il n’y a plus de temps à perdre et aucune des parties ne peut justifier de nouveaux retards. Il est temps de libérer les otages et les détenus, de commencer le cessez-le-feu et de mettre en œuvre cet accord », a-t-il ajouté. insiste le communiqué de la Maison Blanche.

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Le Monde avec l’AFP

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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