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les négociateurs américain et israélien attendus au Caire pour parler d’une trêve

les négociateurs américain et israélien attendus au Caire pour parler d’une trêve

Retrouvez ici notre point sur la situation d’hier.

Un nuage de fumée s'élève au-dessus des bâtiments de Rafah après une frappe israélienne, dans le sud de la bande de Gaza, le 4 avril 2024.

La guerre entre Israël et le Hamas a fait 33.137 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon un bilan publié samedi 6 avril par le ministère de la Santé du territoire, administré par le mouvement islamiste palestinien. L’armée israélienne a signalé« opérations ciblées » et des combats au cours desquels « Les terroristes ont été éliminés » à Khan Younes, une ville transformée en champ de ruines située à quelques kilomètres au nord de Rafah. Dans ces derniers s’entassent près de 1,5 million de Palestiniens, en majorité déplacés, qui craignent l’offensive terrestre israélienne voulue par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, pour qui Rafah est le «dernier grand bastion du Hamas».

L’offensive annoncée, à laquelle s’oppose l’allié américain, fait craindre à la communauté internationale un grand nombre de victimes civiles. « Enfer sur Terre », « lieu de mort inhabitable »… L’ONU continue d’alerter sur la situation dans la bande de Gaza, assiégée par Israël depuis le 9 octobre et déjà soumise à un blocus total depuis 2007, deux ans après le retrait israélien de ce territoire occupé depuis trente-huit ans.

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Les négociateurs américains et israéliens attendus au Caire pour discuter d’une trêve

Les négociateurs américains et israéliens sont attendus au Caire, samedi 6 et dimanche 7 avril, pour une énième tentative de parvenir à une trêve liée à la libération des otages dans la bande de Gaza, meurtrie par une guerre dévastatrice qui entre dimanche dans sa septième du mois.

Le président américain Joe Biden a demandé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « pour conclure un accord d’otage » Israéliens kidnappés lors de l’attaque du Hamas. Mais il a également demandé aux chefs d’État du Qatar et d’Égypte, médiateurs avec les États-Unis, « pour amener le Hamas à s’engager à accepter un accord »a déclaré un haut responsable américain à l’Agence France-Presse. « Ce qui reste fondamentalement vrai, c’est qu’il y aurait un cessez-le-feu à Gaza aujourd’hui si le Hamas avait accepté de libérer la catégorie vulnérable d’otages – les malades, les blessés, les personnes âgées et les jeunes femmes »il ajouta.

Après une première et dernière trêve d’une semaine fin novembre qui a permis la libération d’une centaine d’otages en échange de Palestiniens emprisonnés par Israël, plusieurs séries de négociations entre les protagonistes par l’intermédiaire de médiateurs internationaux ont eu lieu au Caire, à Doha, en Paris. En vain. Le Hamas a annoncé samedi qu’il « n’abandonnerait pas » à ses exigences de cessez-le-feu avec Israël, tout en annonçant l’envoi d’une délégation aux discussions prévues au Caire. « Les revendications de notre population et de nos forces nationales sont un cessez-le-feu complet, un retrait des forces d’occupation de Gaza, le retour des déplacés dans leurs quartiers, la liberté de mouvement, une assistance et un abri pour la population. Et un sérieux accord d’échange d’otages »précise un communiqué du mouvement islamiste palestinien.

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L’armée israélienne annonce avoir récupéré le corps d’un otage

L’armée a annoncé avoir récupéré dans la nuit, à Khan Younes, le corps de l’otage Elad Katzir, âgé de 47 ans lorsqu’il a été enlevé le 7 octobre 2023 au kibboutz Nir Oz. Selon elle, il « a été tué en captivité par l’organisation terroriste Jihad islamique (Palestinien) » qui a participé à l’attentat du 7 octobre.

Le corps d’Elad Katzir a été rapatrié en Israël, où il a été formellement identifié, a encore précisé l’armée, qui a exprimé sa « plus sincères condoléances à la famille » du défunt. « Notre mission est de localiser et de ramener les otages chez eux », elle a ajouté. Sa mère, Hanna, également prise en otage le 7 octobre 2023, a été libérée le 24 novembre dans le cadre de la seule trêve en six mois de guerre entre Israël et le Hamas. Son père, Avraham, a été tué le jour de l’attaque du kibboutz par le mouvement islamiste palestinien.

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Pour que Carmit Palty Katzir, sœur de M. Katzir, le libère vivant « Cela aurait pu être possible si un accord sur les otages avait été conclu à temps. Nos dirigeants sont lâches et motivés par des considérations politiques, c’est pourquoi aucun accord n’a encore été trouvé. ».

Le chef d’OCHA dénonce une « trahison de l’humanité »

Le chef du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Martin Griffiths, a appelé à « des comptes doivent être tenus pour cette trahison de l’humanité » représentée, selon lui, par la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. Ce haut responsable des Nations Unies sur le départ dénonce également le fait que, malgré « indignation mondiale », « si peu de choses ont été faites pour y mettre un terme, laissant place à une si grande impunité ».

« Pour la population de Gaza, les six derniers mois de guerre n’ont apporté que la mort, la dévastation et maintenant la perspective imminente d’une famine honteuse provoquée par l’homme », écrit-il dans une déclaration écrite depuis New York, à la veille de six mois de guerre. Sur place, rappelle le Britannique, « personne n’est en sécurité, il n’y a nulle part où aller pour se protéger ».

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Le Monde avec l’AFP

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