Les nationalistes écossais blessés se battent pour sauver leur rêve d’indépendance – POLITICO

Un responsable du parti, s’exprimant en privé comme d’autres cités dans cet article pour parler franchement de la situation difficile du parti, a admis qu’il ne pensait pas que l’indépendance se produirait de son vivant.

Mais une chute du pouvoir en 2026 ferait reculer encore davantage la cause et porterait un coup dur à la stratégie principale du SNP pour obtenir l’indépendance : bien gouverner et convaincre progressivement les Écossais.

En effet, si le parti veut s’accrocher au pouvoir dans deux ans, il devra peut-être y parvenir en parlant moins, plutôt que davantage, d’indépendance.

La conférence du SNP a débuté vendredi par une session privée et interne pour que les membres discutent et analysent ce qui n’a pas fonctionné pendant la campagne électorale.

Selon une personne présente à la réunion, l’un des éléments « les plus utiles » était une présentation des priorités actuelles du public écossais, présentée par Marco Biagi, conseiller et stratège du SNP.

Le sondage de Biagi a montré que même si environ 50 % des électeurs écossais étaient vaguement favorables à l’indépendance, celle-ci était tombée bien en bas de leur liste de priorités, les questions essentielles étant prioritaires avant les questions constitutionnelles.