DÉCRYPTAGE – Les résultats de dimanche soir pourraient plonger le pays dans l’inconnu, la Chambre étant peut-être divisée en trois blocs, rendant difficile la formation d’une majorité.
Rarement dans l’histoire récente un scrutin n’aura été aussi incertain. Depuis la dissolution surprise de l’Assemblée nationale par le président de la République, il y a presque un mois jour pour jour, la France retient son souffle. Dimanche, au terme d’une campagne rapide où tous les camps ont tenté, souvent dans la précipitation, de sortir le grand jeu, 577 députés seront officiellement élus. Et seront donc amenés à siéger, à partir du 18 juillet, au Palais Bourbon. Après un premier tour dominé par le Rassemblement national et ses alliés, dimanche dernier, la semaine a été marquée par plus de 200 désistements de candidats de gauche et du camp macroniste. Objectif : « faire face à » pour éviter les nombreux scrutins à trois qui favoriseraient l’élection de députés du parti mariniste et conduiraient ainsi à une majorité absolue du RN à la Chambre basse.
Selon un sondage Ifop pour Le FigaroLa stratégie de retrait pourrait s’avérer rentable. L’enquête révèle…
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