Les mots très forts d'Azéma après la lourde défaite de Perpignan
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Les mots très forts d’Azéma après la lourde défaite de Perpignan

Les mots très forts d’Azéma après la lourde défaite de Perpignan

Perpignan a subi une lourde défaite ce samedi après-midi face à Montpellier (7-26), un match de Top 14 délocalisé à Béziers. Une défaite que le manager Franck Azéma a eu beaucoup de mal à digérer.

Franck Azéma, quelle est votre première réaction après cette défaite face à Montpellier ?

Ça fait mal parce qu’on a été battus pendant plus de 80 minutes. Ça fait mal parce qu’on amène son public ici. J’ai honte. Montpellier nous a tabassés, ils nous ont tabassés sans arrêt. Chaque collision a été perdue, chaque mêlée a été perdue. Toutes les phases statiques ont été perdues. On a perdu du terrain, on a perdu la possession. Rien n’est positif ce soir. On est tombés sur quelqu’un de plus fort que nous. Quand on a autant de lacunes, j’en assume la responsabilité. Quand on fait une erreur sur un aspect, on peut se dire tactiquement, on a fait une erreur sur ça. Ce soir, on a été pauvres dans tout ce qui représente l’identité de notre club. Et donc, c’est pour ça que ça fait mal.

Y a-t-il eu des signes au cours de la semaine ?

Non, pas vraiment. Les garçons ont travaillé dur dans l’intensité. Après, les données ne font pas tout. Dans la confrontation, sur la férocité que l’on peut mettre dans l’engagement, Montpellier a été plus fort. Aujourd’hui, depuis le bord du terrain, depuis la mêlée, depuis la défense, depuis le jeu au pied, on n’a jamais été dominant dans notre équipe. On n’a jamais réussi à déborder Montpellier. On a eu un moment fort, en deuxième mi-temps, qui a duré 4 minutes, c’est tout.

Vous n’avez pas capitalisé sur vos moments forts en fin de première mi-temps, est-ce un tournant ?

Ils étaient en place physiquement, mentalement. Ils avaient une revanche à prendre par rapport à la saison dernière, ça se ressentait surtout dans ces phases-là. Près des lignes, ils n’ont jamais lâché. On a touché le mur et on a rebondi. On n’a pas réussi à briser le mur et à y aller. On n’a pas réussi à enthousiasmer les supporters qui étaient tous venus à Béziers. C’est ça, c’est frustrant.

Il faut vite rebondir car la semaine prochaine c’est Castres et les résultats financiers ne sont pas bons…

Le championnat est comme ça, on est au deuxième jour. C’est un test tous les week-ends. Si on n’est pas prêt à relever ce genre de défi, on le subit. On l’a subi aujourd’hui.

Tous les week-ends, c’est la guerre. La semaine dernière, on aurait pu prendre des points. On en a ramené un. Maintenant, cette semaine, zéro. Donc, en termes comptables, je sais que ce n’est pas bon. Et en termes de résultat, cette semaine, c’est zéro.

Un match qui a aussi laissé des traces (blessures de Lam, Allan, Devaux et Crossdale)…

Quand on se fait botter les fesses, on ne ressort pas indemne d’un match comme celui-là. Je ne suis pas surpris d’avoir eu quelques dégâts ce soir, on a été dominés. C’est un sport à pression. Soit on avance, soit on recule. Et on n’a fait que reculer aujourd’hui. Cette défaite, c’est pour moi parce qu’il y a trop de choses négatives.

Propos recueillis par Julien Landry

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