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Les mots forts d’Eric Roy après une nouvelle défaite alarmante des Bretons

Les mots forts d’Eric Roy après une nouvelle défaite alarmante des Bretons

Défait 2-0 à Lens dans le cadre de la 2e journée de Ligue 1 ce dimanche, l’entraîneur brestois Eric Roy n’a pas mâché ses mots en conférence de presse, dressant un constat inquiétant dans une longue analyse d’après-match.

« Le contraire de ce qu’il aurait fallu faire. » Avec un air grave en conférence de presse, l’entraîneur brestois Eric Roy a tenté d’expliquer la dernière déception de ses hommes, sur la pelouse de Lens, 2-0 ce dimanche, après la dernière débâcle (5-1) déjà subie à domicile contre l’OM lors de la première journée.

« A partir du moment où tu gagnes difficilement un duel en première période, que tu as un jeu restrictif et très négatif, à la fin tu es obligé d’être puni », a d’abord dénoncé sans détour Eric Roy avant de se livrer à un difficile exercice d’analyse.

Au-delà de la mauvaise entame « très décevante » de son équipe qui « n’a pas eu les armes pour sortir le ballon », de quoi offrir à Lens plusieurs actions dangereuses et une ouverture du score à la 19e minute, c’est tout au long du match que les Brestois n’ont jamais vraiment existé. La faute à « un plan de jeu qui n’a pas été respecté ».

Sept buts encaissés, zéro point en deux matchs et le début d’une crise

« On était censé jouer dans le dos de l’adversaire, aller de l’avant, jouer comme une vraie équipe et on a fait tout le contraire… Je ne sais pas pourquoi », a reconnu le coach avant de noter également l’arrivée de « nouveaux joueurs » en début de saison « qui nécessite qu’une nouvelle dynamique soit déclenchée ». Avant de regretter enfin que « beaucoup de joueurs ne soient pas au niveau de l’an dernier » et d’appeler à une « prise de conscience individuelle et collective ».

« Nous n’aurions pas perdu comme ça la saison dernière », a prévenu Jonas Martin.

Interrogé en zone mixte sur ce nouveau revers qui laisse un parfum de début de crise à Brest, Jonas Martin a également donné son explication, prenant le coup après un dur revers contre l’OM (5-1), la semaine dernière, qui « a pu jouer sur les esprits ». « Quand tu encaisses cinq à domicile (contre Marseille), tu ne peux pas recommencer un match comme si de rien n’était… ».

Avec 0 point en deux matchs et 7 buts encaissés au total, le Stade Brestois doit absolument rebondir le week-end prochain face à un promu stéphanois, lui aussi déjà en difficulté après une défaite à Monaco (1-0) et contre Le Havre (2-0).

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